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Réactions des acteurs politiques ayant participé à la marche d’hier
Publié le mercredi 18 juillet 2012   |  L'Indépendant




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Dossier

Presse 2012
Le CNID-FYT condamne ce lâche acte…

C’est avec stupéfaction que le Comité Directeur et toute la famille du CNID-Faso Yiriwa Ton ont appris le lynchage de El Hadj Saouti Haïdara, Directeur de publication des journaux L’Indépendant et Bamako Hebdo. En cette douloureuse circonstance, le peuple du parti du soleil levant condamne avec la dernière énergie ce lâche acte qui n’honore pas ses auteurs. Il réaffirme son attachement à toutes les libertés en général et à la liberté de presse en particulier – un des piliers de la démocratie, exhorte les pouvoirs publics à ne ménager aucun effort pour rechercher les commanditaires et les punir. Le parti que dirige Me Mountaga Tall adresse enfin ses vœux de prompt rétablissement à El Hadj Saouti Haïdara.

Abraham Bengaly, président de l’Organisation des Droits Humains et de la Paix (ODHP)
Cette marche est une manifestation importante pour protester contre la violation d’un droit fondamental, la liberté de la presse. La presse est un des piliers les plus importants de la démocratie malienne. Il faut veiller à la sauvegarde de la liberté de la presse, de l’intégrité et de l’indépendance des journalistes. On peut ne pas aimer ce que dit la presse, mais nul n’a le droit de menacer ou de porter atteinte à l’intégrité physique des journalistes. La mobilisation de ce matin est un message clair pour que cessent ces actes d’agression, d’intimidation des hommes des médias.
Aucune atteinte à la liberté, aucune atteinte aux droits de l’homme, aucune tentative d’embrigadement des Maliens ne sera acceptée. Ceux qui commettent de tels actes doivent savoir qu’ils portent atteinte aux droits de tous les citoyens. Ils seront découverts et subiront les rigueurs de la loi.

Honorable Boubacar Diarra, Député CNID-FYT : « Ces agressions ternissent l’image de notre pays «

Je participe à la marche de protestation organisée par les journalistes parce qu’il s’agit de dénoncer des atteintes graves à des libertés fondamentales telles que la liberté d’opinion, la liberté d’expression, la liberté de penser, la liberté de presse. Je ne peux pas rester indifférent à une telle initiative. Il n’est pas normal qu’après avoir conquis de haute lutte ces espaces de libertés, des gens malintentionnés se livrent encore à des tentatives de musellement des journalistes en exerçant des actes de violences sur eux. En dehors de nos rapports d’amitié, voire de parenté avec de nombreux journalistes dont M. Saouti Haïdara, nous ne pouvons pas accepter de telles pratiques rétrogrades qui ne font que ternir l’image de notre démocratie. Ces agressions ternissent sérieusement l’image de notre pays.

Honorable Arsiké Touré, député PDES : «Nous condamnons ces agressions»

Nous sommes engagés à défendre la cause des journalistes. Même s’ils nous critiquent, c’est pour le bien du pays. Tous ceux qui s’attauqueront aux hommes des médias nous trouveront sur le chemin. Les autorités doivent faire toute la lumière sur ces agressions. Nous condamnons toute agression sur des journalistes. La liberté de la presse ( comme d’ailleurs toutes les autres libertés) est sacrée. Nous devons la défendre.

Mamadou Sissoko, vice-président de l’URD » : Ce qui se passe est inadmissible »

Je suis absolument heureux pour cette marche. Ce qui se passe est inadmissible. On ne peut pas comprendre ça dans un pays comme le Mali qui a fait sa révolution en 1991. C’est pourquoi je suis là pour soutenir et accompagner les camarades du FDR et encourager les journalistes.

Ousmane Sy, ancien ministre de l’administration et membre fondateur de l’Adema: » Nous n’accepterons pas la remise en cause de la liberté de la presse «

C’est une marche très encourageante. Ce qui est en cause aujourd’hui c’est la liberté de pensée, d’agir, des droits fondamentaux qui demeurent très importants et primordiaux dans un Etat de démocratie. C’est l’essentiel. Aujourd’hui, c’est cet essentiel qui est en cause. Et c’est pour cet essentiel que nous marchons.

C’est de haute lutte, au sang de nos martyrs que la liberté de la presse a été arrachée. Nous n’accepterons pas la remise en cause de cette liberté. Le citoyen a des droits et des libertés inaliénables. La liberté de penser, de s’exprimer, d’agir, etc. Nous ne pouvons pas comprendre qu’à la phase actuelle de notre processus démocratique, des individus se transforment en oppresseurs du peuple en agressant des journalistes dans l’exercice de leurs professions. Nous condamnons vigoureusement ces actes criminels. Et nous disons que tous les oppresseurs finissent par payer un jour. Ils vont payer.

Rassemblés par Bruno D S, Moussa Sidibé &Ramata S Kéita

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