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Organisation mondiale du commerce : Le Mali évalue ses besoins
Publié le samedi 11 janvier 2014  |  Le 26 Mars




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Soucieux de la régularité et de la fluidité des transactions commerciales, le ministère de commerce en collaboration avec l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) a organisé un atelier sur « l’autoévaluation des besoins prioritaires du Mali en matière de facilitation des échanges dans le cadre de l’OMC ». Ladite rencontre s’est déroulée du 09 au 13 décembre 2013 au CICB.

« Le sujet qui nous réunit est d’une grande importance pour les Pays les Moins Avancés en général, mais particulièrement pour le Mali, pays enclavé sans littoral », a souligné le représentant du ministre de commerce, Tiégoum Boubèye Maïga non moins chef de cabinet du département. Il était accompagné de Michael Kolie, expert de l’OMC.

Cette situation entraine, selon le chef de cabinet du ministère de commerce, l’accroissement des frais de transport et de transit de nos marchandises tant à l’importation qu’à l’exportation, mais également d’autres prélèvements indus et des tracasseries administratives souvent injustifiées. Conséquences : l’allongement des délais des flux de nos échanges avec des risques ; épuisement des stocks de produits essentiel à l’intérieur ; le renchérissement des prix aux consommateurs intérieurs et aux acheteurs ; la non compétitivité de nos entreprises et la perte de leur part sur le marché national et international.

« L’autoévaluation des besoins prioritaires en matière de facilitation des échanges dans le cadre de l’OMC nous commande justement de faire un diagnostic sans complaisance des difficultés qui viennent de nous mêmes et aussi des autres, nos propre capacités à surmonter, mais également de l’assistance technique que nous pouvons solliciter des partenaires », a précisé M. Maïga le représentant du ministre de commerce.

Ainsi, le présent atelier a été mis à profit pour faire une rétrospection des procédures qui caractérisent les échanges commerciaux tant à l’intérieur qu’à l’extérieur ; d’identifier les freins et proposer des solutions idoines en vue de permettre à l’Etat d’assurer l’approvisionnement correct des populations en denrées essentielles et équipements et éviter des surcouts aux exportateurs nationaux pour leur plus grande compétitivité sur le marché international.

« De nombreux participants au premier projet d’évaluation des besoins se sont dits déçus parce qu’ils avaient espéré qu’une assistance technique leur serait automatiquement fournie une fois qu’ils auraient identifié leurs besoins », a révélé pour sa part l’expert de l’OMC, Michael Kolie. Les nombreux donateurs internationaux et régionaux, poursuit-t-il, sont disposés à fournir une assistance immédiate. Il faut que chaque pays fasse connaitre ses besoins et entame un dialogue avec les donateurs.
Adama DAO

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