L’hôtel Colombus a abrité le 27 décembre 2013 la 7ème session ordinaire du conseil d’administration de l’Institut des Sciences Humaines (ISH).
La présidence des travaux a été assurée par le représentant du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, président du Conseil d’Administration.
Dans son discours d’ouverture le représentant du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a expliqué le contexte dans lequel s’est tenu cette 7ème session de son institution. Selon lui, malgré la réduction des ressources consécutives aux mesures de régulation budgétaire que la situation de crise avait imposées, des activités de recherche ont pu être partiellement exécutées, contrairement à l’année 2012 où aucune activité n’avait pu être menée.
Par ailleurs, il a constaté que la timidité de la reprise économique a eu un impact négatif sur les activités hors programme qui constituent la seule source de recettes propres de l’Institut des Sciences Humaines. En 2013, les recettes en ressources propres ont été insignifiantes, comparées à celles des années précédentes.
« Je suis malgré tout convaincu que, comme tous les maliens, la direction et les travailleurs de l’Institut, feront preuve d’une ardeur plus grande à la tâche, pour préparer l’avenir de telle façon que la renaissance du Mali permette un développement fort et durable, après les dures épreuves inédites de notre histoire », a affirmé le représentant du président du Conseil d’Administration.
Pour ce faire, les travailleurs bénéficieront cette année d’un budget prévisionnel de 534 328 000F CFA contre une réalisation de 503 067 342F CFA en 2013. Ce budget comporte une inscription de 200 000 000F CFA au titre du Budget Spécial d’Investissement (BSI) pour la construction du siège de l’Institut.
Auparavant, le représentant du président du conseil d’administration de l’ISH avait souligné que les membres du conseil ont constaté que l’exécution des programmes avait repris normalement en incluant les questions de recherche attachées à leur problématique.
Ainsi, le conseil a souhaité la poursuite et l’approfondissement des recherches sur la question, notamment en ce qui concerne la possible contribution de l’intercommunalité à d’éventuelles recompositions territoriales.
Adama DAO
