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L’Essor N° 17595 du 10/1/2014

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Fin de la visite de Christine Lagarde : constats positifs
Publié le lundi 13 janvier 2014  |  L’Essor


© aBamako.com par mouhamar
Conference de presse de Christine LAGARDE
Bamako, le 10 janvier 2014 (hôtel Salam). Au terme de sa visite de 3 jours au Mali, la Directrice Générale du Fonds Monétaire International (FMI) Mme Christine LAGARDE a tenu un point de presse conjoint avec le ministre de lÉconomie et des finances pour un tour d`horizon sur les activités qu`elle a eu a effectuer en terre malienne.Photo: Directrice Générale du Fonds Monétaire International (FMI) Mme Christine LAGARDE.


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La directrice générale du FMI estime que les tendances qui se dégagent montrent que notre pays veut et peut reprendre le chemin de la croissance dans des conditions saines

Au terme d’une visite de 72 heures dans notre pays, la directrice générale du Fonds monétaire international, Christine Lagarde a animé, vendredi après-midi, une conférence de presse à l’hôtel Salam. Cette rencontre avec la presse s’est déroulée en présence du ministre de l’Economie et des Finances (qui a répondu à certaines questions), Mme Bouaré Fily Sissoko, du ministre délégué chargé du Budget, Madani Touré et de la directrice du département Afrique du FMI, Antoinette Sayea.

Les questions des journalistes ont porté essentiellement sur les résultats de la visite, les attentes de notre pays par rapport au Fonds, la croissance économique, l’assistance du FMI aux pays en crise, les effets de la volatilité des prix des matières première sur les économies les moins avancées, les subventions à Energie du Mali, les Accords de partenariat UE-ACP et l’aide publique au développement.

Christine Lagarde a tout d’abord, souligné qu’elle a été très impressionnée par la détermination et la persévérance des autorités nationales et de la population après les évènements de 2012 qui ont non seulement affecté les résultats économiques et le moral de chaque Malien, mais aussi entraîné les conséquences politiques et sécuritaires que l’on connaît.

« J’ai été frappée par la feuille de route du gouvernement et les mesures en termes de réformes et d’amélioration de la gouvernance, de lutte contre la corruption, de volonté de partager les fruits de la croissance, de remettre à plat un certain nombre de pratiques et de dégager des ressources pour investir dans les secteurs absolument stratégiques de l’éducation et de la santé », a-t-elle dit.

Elle a estimé que les contacts qu’elle a eus avec les femmes avec lesquelles elle a partagé un déjeuner, les maraîchers de Samanko, les enseignants du groupe scolaire de Torokorobougou montrent que notre pays veut et peut reprendre le chemin de la croissance dans des conditions saines.

Aux femmes qui lui ont parlé de leurs professions, de leurs difficultés à accéder en particulier au financement ou à trouver des ressources humaines pour travailler dans leurs entreprises, elle a assuré que le FMI est particulièrement sensible à l’égalité de chances et à la contribution que chacun peut faire à l’économie nationale.



11 MISSIONS D’ASSISTANCE TECHNIQUE. Concernant les attentes du Mali, la directrice générale du FMI a expliqué l’institution financière internationale intervient auprès des Etats à travers plusieurs missions dont la première est la surveillance macroéconomique.

Elle a ensuite évoqué la mission de conseil en matière de politiques budgétaires, monétaires, de réformes structurelles et d’aide aux pays. Le Fonds fournit aussi aux pays un soutien financier lorsqu’ils sont en situation difficile.

Cela a été le cas du Mali où l’institution est très vite intervenue avec un crédit rapide et une Facilité de crédit élargie pour un montant d’environ 80 millions de dollars, soit environ 36 milliards de Fcfa.

Par ailleurs, à la demande des pays, l’institution de Bretton-Woods apporte son assistance technique. Pour le cas du Mali, depuis février 2013, le FMI a dépêché 11 missions d’assistance technique dans le cadre de la gestion des finances publiques, de la dette, de l’analyse de la chaîne de dépense, et du recouvrement des impôts qui est fondamental pour dégager de la marge budgétaire.

« Nous sommes des partenaires. Le programme de coopération n’est pas le nôtre. C’est le programme du Mali conçu pour les Maliens et réalisé sous l’autorité du gouvernement », a-t-elle fait remarquer.

Christine Lagarde a rappelé qu’avant la crise de 2012, notre pays a enregistré un taux de croissance d’environ 5 % pendant près de 8 ans. En 2013, les perspectives sont de l’ordre de 5,30 %. Et pour l’année qui vient de commencer, le taux prévu est de plus de 6 % et les tendances sont globalement bonnes.
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