Au cours de son séjour en Mauritanie, le chef de l’Etat a visité plusieurs infrastructures qui contribuent fortement au développement économique de ce pays voisin. Quelques heures après son arrivée à Nouakchott, Ibrahim Boubacar Keïta s’est rendu sur les installations portuaires de la ville. Le port autonome de Nouakchott est aujourd’hui en chantier. Les travaux d’extension débutés en septembre 2009 seront achevés en juin prochain. Ils permettront de porter la capacité totale du port à 7 postes à quai contre 3 actuellement. En 2013, le port de Nouakchott a reçu plus de 140 000 conteneurs. Ce chiffre est en nette progression par rapport aux années antérieures. Les responsables du port expliquent ces progrès par le tarif préférentiel proposé pour le trafic qui est de 70% pour les exportations et 40% pour les importations. Cependant, le trafic en transit pour notre pays, estimé à 20 000 tonnes en 2012, est en deçà des attentes. Pour renverser la tendance, le port autonome de Nouakchott a mis à disposition des entrepôts maliens 12 000 m2 qui sont en train d’être étendus à 13 000 m2. D’autres actions pour faciliter l’accès du port de Nouakchott à notre pays visent la création d’un port sec à Gogui et l’extension du réseau routier vers la frontière avec le Mali.
Samedi, la délégation présidentielle a mis le cap sur Nouadhibou, considérée comme la capitale économique de la Mauritanie. Ici, le chef de l’Etat a successivement visité une usine de conditionnement de poissons, le port de la ville et la Société nationale d’industrie et de mine (SNIM). L’usine de poisson a une capacité de congélation de 230 tonnes par jour et une capacité de stockage de 1600 tonnes. A l’issue de la visite, IBK s’est dit impressionné par les technologies utilisées pour bien conditionner les poissons dont une partie arrive sur le marché malien. « J’ai déjà mangé de poissons en provenance de Mauritanie en toute quiétude. J’ai vu les conditions de conditionnement et des techniques les plus modernes d’hygiène et de conservation. C’est une garantie pour les consommateurs dans la chaîne finale. Là encore une fois, c’est toujours ce souci d’être contemporain de son siècle et de son temps qui anime la Mauritanie », a-t-il commenté.... suite de l'article sur L’Essor