Dans le village de Sitakourou, cercle de Bafoulabé, une affaire de foncier oppose la chefferie à une famille d’un village dudit cercle. Aujourd’hui l’affaire a pris une tournure dont les paramètres échappent à l’autorité coutumière, qui s’estime victime de sa générosité.
Selon nos informatiions, la famille Baradj a prêté des parcelles de terrains à la famille Konté de la commune. Après des années d’exploitation du site, le bénéficiaire veut s’accaparer desdites parcelles et ne lésinerait pas sur les moyens financiers pour parvenir à ses fins.
Le juge de la localité, saisi du dossier, est accusé de favoriser un camp, celui des familles Konté du village de Kembélé. Des témoignages reçus, aussi bien le juge de Bafoulabé qu’un ancien Maire, porte-parole du chef de village de Kembélé, sont accusés dans cette affaire aux relents d’un vrai scandale autour du foncier.
Si le premier est accusé de n’avoir pas tenu sa parole, le second se serait révélé complice dans l’affaire. Certains l’accusant d’avoir bénéficé des largesses des Kontés. Le fils du chef de village persiste et signe : Le juge de paix s’est prêté au jeu du plus offrant.
Dans ce litige qui met dos à dos les familles Baradji, chefferie de Satakourou, et la famille Konté, le juge aurait été payé par deux fois pour son déplacement en vue d’aller faire une prospection. Ces prises en charge étaient assurées par la famille Baradji, qui s’estime victime de sa gentillesse.
L’imbroglio est tel qu’il ne doit plus laisser les autorités actuelles indifférentes. Le Ministère de la Justice est donc interpellé. A suivre !
Laya DIARRA