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Campus de Badalabougou : L’Aeem fait encore parler de ses sales besognes !
Publié le mercredi 15 janvier 2014  |  Le Flambeau




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Depuis quelques semaines, les étudiants du Campus de Badalabougou ne dorment que d’un seul œil. Et pour cause, certains membres de l’Aeem de la Fast les délogent à cause des inscriptions qu’ils veulent qu’elles se fassent au Campus. Alors que, selon les textes, les étudiants ne sont autorisés qu’à s’inscrire auprès du Centre national des œuvres universitaires (CNOU).
En effet, dans la nuit lundi 6 janvier 2014, vers 20h, certains éléments de l’Aeem de la FAST les ont délogés du Campus jusqu’à 2 h du matin, au fallacieux motif qu’ils n’ont pas payé leurs frais d’inscription au Campus pour le compte de cette année universitaire.

Pendant ce temps, les personnels de CNOU qui étaient présents au Campus, demandaient aux étudiants de rester dans leurs chambres. Selon nos sources, après la rénovation des dortoirs qui a été l’une des raisons ayant conduit le gouvernement à fermer l’Université en 2011, la responsabilité et la gestion du Campus ont été rétrocédées au Centre national des œuvres universitaires pour une meilleure gestion.

Actuellement, l’Aeem menace les étudiants à s’inscrire auprès de lui dans un délai déterminé, sinon ils seront délogé et soutient que le CNOU ne peut rien faire. Où iront-ils donc ces étudiants, s’ils sont délogés, surtout que ces étudiants sont pour la plupart des ressortissants des régions qui viennent au Campus pour une cause bien déterminée.

On apprend que l’Aeem est allé plus loin en déchirant la liste des étudiants à qui le CNOU a octroyé des dortoirs. Devant cette attitude irresponsable de l’Aeem, le CNOU doit impérativement prendre ses responsabilités avant que la situation ne se détériore.
Samba KEÏTA /Fatoumata Z. COULIBALY

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