Le chef du gouvernement italien Mario Monti a exprimé mercredi "sa grande joie" après la libération, au Mali, de l`otage italienne enlevée en octobre 2011 en Algérie.
"J`exprime la vive satisfaction du gouvernement et la mienne pour l`heureuse conclusion du long emprisonnement dont a été victime notre coopérante, engagée dans la défense des principes de tolérance et de solidarité en faveur des populations difficiles", a affirmé M. Monti dans un communiqué.
Le président du conseil a également salué "le professionalisme" des organes d`Etat italiens "qui se sont démenés pour la libération de notre compatriote".
Pour M. Monti, il s`agit d`un "succès de l`Italie dans la lutte contre le terrorisme international, qui va renforcer le sentiment de sécurité des Italiens qui oeuvrent dans le monde".
Un peu plus tôt, le ministre italien des Affaires étrangères, Giulio Terzi, avait confirmé la libération de Rossella Urru, 29 ans, saluant "une très belle nouvelle".
La libération de la jeune femme a également été saluée par le président Giorgio Napolitano et de nombreux dirigeants politiques italiens.
Sa mère s`est déclaré "très très émue" et à Samugheo, son village d`origine en Sardaigne, les cloches du village et les klaxons n`ont cessé de résonner.
Rossella Urru, 29 ans, qui travaillait pour une organisation humanitaire, avait été enlevée en même temps que deux humanitaires espagnols, Enric Gonyalons et Ainhoa Fernández Rincón, le 23 octobre 2011 près de Tindouf, région fief des indépendantistes sahraouis du Front Polisario, soutenus par Alger.
Pendant neuf mois, l`opinion publique italienne s`était fortement mobilisée pour la libération de la jeune femme, dont le visage aux longs cheveux bruns était connu de tous.
La libération des otages a été annoncée dans la journée par un des groupes islamistes armés qui occupent le nord du Mali.