IBK a manqué le rendez-vous d’Abidjan où étaient réunis ses homologues d’Afrique de l’Ouest avec le Premier ministre japonais.
Cette rencontre était importante d’autant que le Japon avait annoncé en juin 2012, lors de la 5ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad), une aide publique de 10,6 milliards d’euros sur cinq ans pour l’Afrique dans le cadre d’une enveloppe plus globale d’ »aides publiques et privées » équivalente à 24,2 milliards d’euros pour « soutenir la croissance africaine ».
Le président malien n’a donc pu défendre la cause malienne, parce qu’il était en tourisme en Mauritanie, visitant des musées, des centres de santé et le port de Nouakchott.
Nos informations ne nous permettent pas de dire s’il avait envoyé une délégation à Abidjan.
Par contre, en Mauritanie, il était accompagné d’une forte délégation. Et la moisson de cette visite semble être ce communiqué : «La Mauritanie et le Mali ne vont plus tolérer la présence, sur leur territoire, de groupes armés ou terroristes qui pourraient menacer la stabilité des deux pays…».