Dans notre parution du mercredi 4 décembre 2013, nous faisions cas de la pollution de l’environnement par la ‘’Société Nema et frères’’ (SONEF), une grande société de transport interurbain et inter-Etats.
De même, nous avions précisé que le comportement inconscient des responsables rend l’atmosphère invivable pour les voisins et les passants. Pire, l’endroit est situé près de l’école fondamentale « Les Petits Biasson » ainsi que des ateliers de couture entre autres à la Cité UNICEF.
En effet, la rue qui passe derrière cette société était inondée d’eaux souillées provenant directement des fuites des tuyaux issus des toilettes et cela depuis des années. De ce fait, la semaine dernière, les responsables de la société ont déversé des chargements de banco sur la rue en question. Mais l’eau souillée continue de s’écouler pour mouiller petit à petit le banco. C’est dire que la solution choisie par ces mauvais voisins est mauvais et éphémère. Comme le dit un adage bamanan : « Suer sous une pluie battante, c’est peine perdue ! »
Face à l’impuissance des voisins, nous nous sommes rendus une fois au siège de la société. Quelle ne fut notre surprise que la plupart de ses responsables sont insolents et ignorent l’assainissement et la protection de l’environnement. Un responsable nous a même jeté à face : « c’est à cause de la pollution de cette petite rue seulement ou c’est tout Bamako ? ». Mais, on répond un imbécile par le silence ! Nous avons été finalement orientés chez le chef d’escale, M. Traoré qui s’est montré indifférent. Il avait promis de repasser voir pour trouver une solution. Il faut dire que tout autour du mur de clôture de la SONEF, des ordures sont déversées à tort et à travers. N’est-ce pas une insulte au voisinage ?
La solution tant promis par M. Traoré a finalement vu le jour. Mais il faut reconnaitre que cette solution n’est que précaire au problème souligné à la société puis que ce n’est pas en versant un peu de banco qui, dans 2 jours, finira par disparaitre sous les pied. Sachant bien d’où se situe le problème, au lieu de tourner autour du pot, n’est-il pas mieux de traité le mal à la racine?
Etant donné que ce n’est nullement par faute de moyen, dans la mesure où la société brasse des millions par jour, qu’elle ne fasse rien pour le voisinage, mais qu’elle ne rende pas la vie impossible aux citoyens !