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L’Essor N° 17597 du 15/1/2014

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Filière coton : Pas de concession sur la qualité et le remboursement des crédits
Publié le vendredi 17 janvier 2014  |  L’Essor


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Coton malien
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Les responsables de la Compagnie malienne de développement des textiles insistent sur ces deux impératifs qui sont indispensables pour accentuer le nouvel élan recherché dans la filière

fanaLes zones de Dioïla et Fana dans la Région de Koulikoro sont de vieux bassins cotonniers. En effet, la culture du coton dans ces zones remonte à 1919 avec l’aménagement de la ferme agricole de Barouéli. En 1956, la zone de Barouéli couvrait les secteurs de Barouéli, Konobougou, Sanando, Ségou, Cinzana, Dioro, Markala, avec Ségou comme base principale. La zone de Fana sera prospectée en 1957-58 pour l’introduction de la culture du coton.

De 1959 à 1968, avec un encadrement plus étoffé, le coton graine était acheminé à partir de Tamani par voie fluviale à Niono pour être égrené dans la zone de l’Office du Niger.

Suite à l’accroissement de la production, le secteur de Dioïla sera érigé en « région » en 1970 avec Fana comme siège en raison de l’accès alors très difficile de Dioïla. De nos jours, la « Filiale Centre » de la CMDT qui est basée à Fana englobe la totalité du cercle de Dioïla, les six communes du cercle de Barouéli et la zone de l’Office de la haute vallée du Niger (OHVN).

La Filiale Centre dispose de 4 unités d’égrenage à Fana, Dioïla, Ouéléssébougou et Bamako (dans la Zone industrielle). La capacité totale d’égrenage de ces 4 unités est de 138.294 tonnes.

Pour la dernière campagne agricole, la production de coton graine de la Filiale Centre s’est établie à 69.500 tonnes avec un rendement moyen de plus de 800 kilogrammes à l’hectare. La production céréalière totale a été de 309.126 tonnes. Cette production dégage une quantité de 446 kg par habitant et par an, selon les responsables de la Filiale Centre, pour une norme de la FAO fixée à 250 kg par habitant et par an.
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