Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Santé
Article



 Titrologie



Le Soir de Bamako N° 3970 du 16/1/2014

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Santé

Journées hospitalières France–Mali : A l’heure de la mutualisation et de partage d’expertises et d’expériences
Publié le vendredi 17 janvier 2014  |  Le Soir de Bamako


© aBamako.com par A.S
Santé: Journées Hospitalières
Bamako, du 14 au 16 janvier au CICB. Les professionnels de la santé, le Ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, en partenariat avec la Federation Hospitalière de la France et l’Agence Française de Développement ont ouvert ce mardi les Journées Hospitalières.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le Ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Me Ousmane Koné, a procédé hier au lancement des travaux des journées de rencontre de la coopération hospitalière Mali-France.

C’était au Centre International de Conférence de Bamako (Cicb), en présence de l’Ambassadeur de France au Mali, des Représentants de l’Organisation Mondiale de la Santé (Oms), de l’Unicef, des Partenaires Techniques et Financiers (Ptf) de la santé, de la Fédération hospitalière de France, et des Etablissements Publics Hospitaliers du Mali.
La coopération hospitalière entre le Mali et la France, aussi vieille que la coopération bilatérale entre les deux ays, a elle aussi été sérieusement perturbée pendant des mois du fait de la crise multiforme que notre pays vient de traverser. Elle s’opère et se renforce au quotidien tant au niveau national que local à travers la coopération décentralisée entre localités françaises et maliennes. C’est le cas, comme cela a été rappelé par le Ministre Ousmane Koné, de l’hôpital de Marseille et celui de Gabriel Touré, des hôpitaux d’Angers et du Point G, des hôpitaux d’Angoulême et de Ségou…

Organisées conjointement par le Ministère de la Santé et de l’Hygiène publique et l’Agence Nationale d’Evaluation des Hôpitaux pour la partie malienne et, pour la partie française, la Fédération Hospitalière de France et l’Agence Française de Développement, avec la participation du Ministère des Affaires Sociales et de la Santé, ces journées réunissent environ 126 participants venant de France, de Bamako et de l’intérieur du Mali.
LES ÉCLAIRAGES DU DOSSIER DE PRESSE

Un document fourni à la presse précise que “l’impact le plus apparent de cette coopération est certainement celui de la formation en cours d’emploi des ressources humaines, grâce à laquelle de nombreux médecins, chirurgiens, techniciens et personnels paramédicaux, travaillant dans différents hôpitaux du pays ont pu être formés dans de multiples spécialités.

Ces formations sont dispensées grâce à des approches complémentaires, associant notamment des missions d’experts français au sein des hôpitaux maliens et des stages de professionnels maliens dans les établissements de soins français. Sans doute moins apparent, mais tout aussi crucial, ce transfert de compétences s’appuyant sur une expérience éprouvée des établissements français s’exerce également dans le domaine de la programmation des activités des hôpitaux, à travers l’élaboration des comptes et projets d’établissements.
L’élaboration de ces projets d’établissement est d’ailleurs l’une des dispositions importantes de la loi hospitalière dont le Mali s’est doté en 2002, s’appuyant sur la réforme hospitalière dont l’un des axes majeurs est la gestion basée sur la performance qui doit permettre aux hôpitaux de mieux réaliser leur mission de service public de santé.

La coopération hospitalière entre le Mali et la France ne saurait par ailleurs pas être évoquée sans rappeler le rôle majeur joué par le Groupement d’Intérêt Public ESTHER.
Opérateur public de l’État français sous tutelle des Ministères des Affaires Etrangères , et Ministère des Affaires Sociales et de la Santé, Esther est un opérateur de premier plan dans la prise en charge du VIH/SIDA dans les hôpitaux du Sud. Son soutien au Mali date de 2002, avec un appui initial aux sites de prise en charge de Bamako dont les Hôpitaux du Point G et Gabriel Touré, étendu ultérieurement aux hôpitaux Régionaux de Kayes et Sikasso. Les actions de formation, de soutien des laboratoires, d’encadrement, de la prise en charge et de prévention de la transmission mère-enfant, pour ne citer qu’elles, se font grâce à la mobilisation d’expertise technique de haut niveau, notamment dans le cadre des jumelages existant avec les hôpitaux de la Pitié Salpêtrière, de Saint-Denis, d’Angers et d’Avignon.

Pour être complet, il convient également de rappeler les nombreuses synergies qui peuvent exister entre ces partenaires et d’autres actions de la France, telles que : • le soutien dans le domaine de l’enseignement, à travers les bourses d’étude octroyées chaque année et les partenariats noués entre l’Université de Bamako et celles de la Méditerranée et d’Angers notamment ; • le soutien dans le domaine de la recherche au travers d’institutions telles que l’Institut de Recherche pour le Développement, le Centre d’infectiologie Charles Mérieux ou encore le Centre de Recherche et de Lutte contre la Drépanocytose ; • les partenariats existant entre les collectivités décentralisées maliennes et françaises; • les actions des nombreuses Ong françaises participant au développement sanitaire du pays ; • l’aide multilatérale dans laquelle la France est fortement engagée à travers le Fonds Mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme ou encore Alliance Gavi.”

LES ÉCLAIRAGES DE L’AMBASSADEUR FRANÇAIS

“Si cette coopération hospitalière existe depuis longtemps et n’a jamais totalement cessé, il est toutefois certain que les évènements qui ont marqué le Mali ces deux dernières années n’ont pas permis que toutes les activités souhaitées puissent être réalisées, entrainant de fait la mise en sommet de certains partenaires. Comme en témoigne votre présence à Bamako aujourd’hui, la situation a changé, et le Mali est maintenant résolument entré dans une nouvelle ère de reconstruction pour laquelle la France et ses partenaires ont montré leur plein soutien lors de la conférence de Bruxelles”, a déclaré l’Ambassadeur de France au Mali.
Pour le diplomate français, ces journées doivent enfin et surtout être le point de départ d’une réflexion approfondie sur une stratégie de coopération hospitalière pour les années à venir, dans le respect des orientations du Plan Décennal de Développement sanitaire et social du Mali, s’inscrivant dans une approche coordonnée du développement des hôpitaux.

“Je formule donc le vœu que ces trois jours ne soient pas seulement l’occasion d’un bilan, mais qu’ils permettent d’identifier, des orientations stratégiques claires pour les différents établissements partenaires en accord avec les priorités et orientations nationales et qu’ils permettent également d’établir des recommandations pour une meilleure panification et coordination des partenaires”, a conclu l’Ambassadeur de France au Mali.

Tout un espoir donc, comme rappelé par le Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, M. Ousmane Koné, dans son discours d’ouverture . “Nous fondons l’espoir que ces échanges permettront d’établir le point de la situation et d’identifier les opportunités ainsi que les difficultés de mise en œuvre dans une perspective de mutualisation et de partage d’expertises et d’expériences…”, a déclaré le Ministre Ousmane Koné.
Rassemblés par Assane Sy DOLO

 Commentaires