Selon nos informations, la matinée du lundi dernier, a été des plus chaudes au palais présidentiel. Et pour cause, il semblerait que le Chef de l’attention du Chef de l’Etat n’a pas été attiré sur le piège du choix de la date du 20 janvier par la France. En réalité, ce choix ressemble fort bien à une revanche de cette ancienne colonie qui avait été invité le 20 janvier 1961 à quitter le sol malien sous l’ère du père de l’indépendance, feu Modibo Kéïta. Cette date marque le début de l’existence de l’armée malienne. En signant un accord défense militaire avec la France le 20 janvier prochain, le Président IBK, enterre la décision historique de feu Modibo Kéïta mais aussi, met fin à la célébration du 20 janvier, comme fête de notre armée. En réalité, on se pose la question de savoir, comment des Conseillers à la présidence n’ont pas pu voir ce piège grotesque de la France qui signera le 20 janvier son come-back au Mali avec fracas et dédain?
Le vin est tiré, il faut le boire car, il sera très difficile au locataire de Koulouba de changer cette date à quelques heures seulement », remarque un observateur avisé. « Cela est bien possible mais qu’à condition que les forces vives se mêlent dès maintenant dans la dense comme le réseau « Jo Ni Maaya » le fait depuis des mois », martèle un autre.
En attendant, nos radars précisent que le Président de la République serait dans tous ses états. Des sanctions tomberont-ils ?
Wait and see !
DICKO