Dans son discours du 20 janvier, dimanche soir, IBK a fait siens des propos tenus pendant des années par le président ATT. En reconnaissant que « les menaces sont devenues bien plus amples et diverses. Et qu’aucun de nos pays pris séparément ne peut en venir à bout ».
Il donnait raison à l’ancien président qui a longtemps prôné la coopération internationale pour venir à bout du terrorisme internationale. « Toutes ces menaces sont transfrontalières et aucun des pays ne peut trouver, seul, la solution pour y faire face. Raison pour laquelle le Mali a proposé l’organisation d’une conférence, à Bamako, sur la paix et le développement.
Toutes les dispositions ont été prises et nous espérons qu’elle ait lieu le plus tôt possible, puisque les travaux préparatoires ont été terminés et les textes de base élaborés par les experts de chaque pays participant et leurs ministres des Affaires étrangères ; à savoir : le Tchad, la Libye, l’Algérie, le Niger, le Mali, le Burkina Faso et la Mauritanie. Nous attendons la réunion des chefs d’Etat pour apporter leur caution politique et dégager un plan commun pour gérer ensemble cette bande sahélo-sahélienne qui, à l’heure actuelle, nous échappe à tous », avait expliqué ATT le 24 avril 2009 dans un entretien accordé à notre confrère algérien El Watan. Mais, la France de Nicolas Sarkozy et l’Algérie de Bouteflika avaient tout fait pour saboter son initiative. Tous nos malheurs viennent de là.