Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



L’Essor N° 175100 du 21/1/2014

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

L’avenir politique au Mali : L’Accompagnement et la veille
Publié le mardi 21 janvier 2014  |  L’Essor




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Rester en éveil devrait être la principale préoccupation de la très forte majorité présidentielle. A condition de tirer leçons des faiblesses passées du Parlement

Sur cette question, les analystes n’auront pas trop de difficultés sur la conclusion à tirer. L’Assemblée nationale qui va être bientôt installée ne dérogera pas à la particularité qui fait que depuis 1992, aucun parlement n’est vraiment similaire aux autres.

Chacun a reflété à sa manière le visage souvent changeant de la démocratie malienne et les brutales variations dans les rapports de force partisans. Chacun a été soumis à la rude loi de rotation des candidats instaurée par les partis eux-mêmes et qui de législature en législature confie la mémoire de l’institution à une maigre poignée de « survivants ». Chacun a laborieusement cherché la voie étroite pour tenter d’affirmer son identité face à un président de la République, maître absolu du jeu et face à un gouvernement avec lequel un bras de fer est à éviter autant que possible. Chacun a eu aussi sa méthode pour essayer de s’adjuger l’estime d’une opinion publique extrêmement réservée à son égard et pour conserver la faveur d’un électorat exigeant quant aux avantages attendus de ses représentants.

Il est absolument inutile de supputer sur la manière dont se comportera la nouvelle Assemblée tant est important le quota de nouveaux députés qui devront y trouver leurs marques. Un léger flottement est possible, car au terme des dernières législatives, le Parlement a vu s’en aller des personnalités qui représentaient une bonne partie de sa mémoire et il aura aussi à se passer de certains des plus brillants « agitateurs de dossiers » de la précédente législature. L’A.N. devra donc se donner ses nouveaux hommes forts et trouver ses nouveaux experts sur les dossiers les plus pointus.

La nécessité de faire émerger des leaders neufs se ressent moins à l’opposition où devrait s’imposer logiquement Soumaïla Cissé qu’à la majorité présidentielle dont on ne sait pas encore de manière certaine qui sera le futur « Numéro Un » et probable président de l’institution.
... suite de l'article sur L’Essor


 Commentaires