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Le président du Mali au Qatar après avoir reçu un émissaire du Burkina Faso
Publié le mercredi 22 janvier 2014  |  AFP


© AFP par HABIBOU KOUYATE
Le président, Ibrahim Boubacar Keita préside le premier conseil des ministres
Lundi 9 septembre 2013. Koulouba Palace à Bamako. le président IBK a présidé son premier conseil des ministres


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DAKAR - Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a quitté son pays tard mardi soir pour le Qatar, après s’être entretenu à Bamako avec le représentant du médiateur burkinabè sur le processus de paix entre autorités maliennes et groupes armés, selon des sources officielles maliennes.

L’avion du président Keïta devait décoller de Bamako vers 22H00 locales (et GMT) pour Doha, selon un communiqué lu à la télévision publique malienne ORTM captée à Dakar.

Aucune précision n’a été fournie sur la durée et le programme de cette visite qui, d’après la télévision, "devra permettre de dynamiser la coopération entre les deux pays".

Plus tôt dans la journée, M. Keïta avait reçu les lettres de créances du nouvel ambassadeur du Qatar au Mali, Abdulrahman Bin Ali Al-Kubaisi, avec résidence à Nouakchott, selon l’ORTM et la présidence malienne.

Le Qatar avait émis des doutes sur l’efficacité de l’intervention militaire Serval déclenchée en janvier 2013 par la France - suivie par le Tchad et d’autres pays africains - contre les groupes jihadistes qui ont occupé pendant près de dix mois le nord du Mali.

Ces groupes liés à Al-Qaïda ont été affaiblis par l’intervention mais sont toujours actifs dans le Nord malien, où ils commettent régulièrement des attentats meurtriers.

Le président malien a, par ailleurs, reçu mardi à Bamako le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé, porteur d’un message de son homologue Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne, selon la présidence malienne.

"Nous avons évidemment fait l’évaluation du processus de paix au nord du Mali, en particulier après l’accord du 18 juin (2013) de Ouagadougou", a expliqué le ministre Bassolé à l’ORTM.

Cet accord préliminaire a été signé par le gouvernement malien et des groupes armés touareg et arabes présents dans le Nord, particulièrement à Kidal (extrême nord-est). Il a permis l’organisation de la présidentielle dans tout le Mali, y compris à Kidal, fief des Touareg.

Il prévoyait des discussions entre Bamako et les groupes armés après l’élection mais le processus est au point mort.

cs/gg


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