L`ex-otage italienne Rossella Urru, enlevée en octobre 2011 en Algérie et relâchée mercredi dans le nord du Mali, est arrivée jeudi soir à Rome où elle a été accueillie par le chef du gouvernement Mario Monti et les membres de sa famille.
Mme Urru est arrivée à bord d`un Falcon 900 du gouvernement italien en compagnie du chef de l`unité de crise du ministère des Affaires étrangères et l`appareil a atterri à l`aéroport militaire romain de Ciampino.
"Bienvenue", lui a dit M. Monti en embrassant la jeune fille souriante à sa descente d`avion.
"Je souhaiterais remercier pour tout le travail qui a été fait pour me libérer. Je vais bien et j`espère pouvoir continuer à travailler dans la coopération. J`ai été bien traitée, même si à plusieurs reprises j`ai eu peur.
C`est un métier difficile, mais j`espère retourner en Afrique le plus rapidement possible", a-t-elle dit.
Deux coopérants espagnols, Enric Gonyalons et Ainhoa Fernandez Rincon, ainsi que Rossella Urru avaient été enlevés le 23 octobre 2011 près de Tindouf
(ouest de l`Algérie), région qui est le fief des indépendantistes sahraouis du Front Polisario, soutenus par Alger.
Le Mouvement pour l`unicité et le jihad en Afrique de l`Ouest (Mujao), groupe allié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), avait annoncé mercredi la libération des trois otages dans le nord du Mali.
Les Européens ont pu retrouver la liberté en échange de la libération de trois détenus islamistes. "Il y a eu une contrepartie, ça a été libérations contre libérations", a indiqué un membre de la médiation burkinabé.