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Entrenous : Le Mnla, ou le malheur du peuple touareg
Publié le vendredi 20 juillet 2012   |  Le challenger


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© AP par DR
Le MNLA sur ses positions du nord.
11 avril 2012.Tombouctou,Mali.Une incursion sur les terres du Mouvement National pour la Libération de l` Azawad


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Le week-end dernier, le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (Mnla) s’est illustré comme ces responsables ont l’habitude de le faire, par des déclarations très contradictoires qui en disent long sur cet instrument du malheur du peuple touareg.

« Nous aspirons à une indépendance culturelle, politique et économique mais pas à la sécession », a déclaré à Reuters par téléphone Ibrahim Ag Assaleh, l’un des dirigeants du MNLA, le 15 juillet. « Tout d’abord, nous apportons un démenti catégorique aux propos disant que le MNLA renonce à l’indépendance de l’Azawad. C’est une désinformation malveillante qui vise à nous discréditer. Nous n’avons demandé à personne de parler à notre nom ni à Bamako ni ailleurs. Nous poursuivons, contre vents et marées, la révolution pour la liberté, la dignité et la justice du peuple de l’AZAWAD dans toute sa diversité », a indiqué Moussa Ag Assarid, porte-parole du MNLA dans un curieux communiqué en date du 15 juillet.

Affamés, les combattants du Mnla dont un certain discours officiel présentait, sur la base de renseignements tronqués comme disposant d’une extraordinaire puissance de feu ont été chassés de leur « territoire » comme des vulgaires malpropres par les islamistes. Après avoir combattu leur propre armée malienne, les criminels du Mnla (un machin fabriqué de toutes pièces par le système Sarkozy avec le concours de sa marionnette, le général putschistes mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz pour punir ATT) se voient obligés de vivre en cachette ou bien se passer comme des réfugiés dans des pays qui leur offrent gracieusement l’asile. C’est clair, les membres du Mnla sont les ennemis de notre pays, voire de la communauté touareg. Très peu soucieux de l’avenir et du devenir de ce pays qui leur a tout donné, plusieurs hommes politiques, leaders de la société civile, officiers des forces armées et de sécurité touareg ont sacrifié l’espoir de ce peuple sous l’autel dces touaregs de l’ambition strictement personnelle. De même que ces responsables qui ont érigé comme mode de gouvernance l’impunité, le népotisme, le favoritisme, la fuite en avant dans la gestion des affaires importantes de la nation en faisant le nid aux événements du 22 mars dont les auteurs ont livré sans combattre les 2/3 de notre territoire aux bandits armés, islamistes radicaux, terroristes et autres marchands d’illusion.

Les aventuriers touaregs qui ont osé attaquer leur pays ont mis en danger le peuple touareg. Ils portent l’entière responsabilité des représailles contre ce peuple. Les apatrides du Mnla sont coupables du désastre dans lequel se trouvent les réfugiés, majoritairement de la communauté touareg. Ils seront tenu aussi coupables des destructions des biens religieux et culturels ainsi que les châtiments corporels infligés aux populations par les fous de Dieu. L’histoire tiendra ces « aventuriers touaregs » responsables des souffrances de ces mères, épouses, filles, pères, frères et fils du Mali qui n’aspirent qu’à un avenir radieux et paisible en parfaite harmonie avec les autres composantes de la société malienne. Les moyens qui ont servi à financer cette guerre injuste, inutile et dévastatrice pouvaient être utilisés dans la construction des points d’eau, des écoles, des centres de santé. Le système Sarkozy qui vient d’être balayé par le peuple français a bafoué l’honneur du peuple malien en voulant punir un seul homme : Amadou Toumani Touré.

Une frange importante de l’opinion publique (de l’intérieur comme de l’extérieur) estime que l’honneur du peuple qui a été bafoué par les armes doit être restauré par les armes. Ceux qui occupent nos villes du nord ne comprennent que le langage de la force. Il est difficile de comprendre que là où les jeunes de Goundam ou de Gao usent de leur intelligence pour déloger les ennemis de la nation que notre armée soit incapable de bouger les lignes de front en attente d’un hypothétique appui aérien.

Par Chiaka Doumbia

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