Le monde footballistique malien avait assisté en 2010 à l’affaire dite CSK qui avait défrayé la chronique sur la paternité du Centre Salif Keïta. Et depuis on pensait que ce problème était définitivement résolu avec l’intervention des acteurs du ballon rond. Mais hélas l’affaire vient de rebondir une fois de plus suite à une nouvelle provocation de l’ancien président-délégué du CSK en la personne de Sékou Diogo Keïta dit Sékouba.
On se rappelle que lors de l’éclatement de la crise en 2010 qui a opposé Sékou Diogo Keïta, président –délégué d’alors à Salif Keïta, fondateur dudit centre, au sujet de la paternité du Centre Salif Keïta(CSK), tous les avoirs du club avaient été mis sous scellés par la justice en vue de voir plus clair dans cette affaire. Il s’agit les bureaux, le compte crée en 2005 par Sékouba Keïta et logé à la BIM et le terrain construit et situé à l’ACI 2000 en attendant de faire une expertise. Notons que les deux protagonistes avaient estimé qu’ils avaient tous investis de leurs propres fonds dans le club de 2005 à 2010(Pour ceux qui ne le savent pas, Salif Keïta avait confié la gestion de son club à Sékou Diogo Keïta en 2005 suite à son élection à la présidence de la fédération malienne de football). En attendant cette expertise, Salif a repris son club qui est une propriété privée et du coup Sékouba Keïta fut chassé comme un malpropre.
Pourquoi Sékou Diogo Keïta agit-il ainsi ?
Humilié et blessé jusqu’à sa moelle épinière, Sékouba tente depuis par tous les moyens à se venger de son mentor d’alors. Celui qui pensait devenir le futur propriétaire du CSK a vu ses ambitions fondre comme du beurre sous le soleil, ne s’est jamais remis en réalité de cette dégringolade terrible. Après avoir échoué à prendre la présidence de la ligue de football de Bamako pour se venger du CSK et de Salif Keïta et après avoir été chassé aussi du bureau fédéral, l’ancien président-délégué a décidé de créer son équipe qui évolue en 3e division. Ne sachant plus à quel saint sportif se vouer, le natif de la commune IV vient de s’illustrer à nouveau en utilisant le terrain du CSK situé à l’ACI 2000 pourtant sous scellé par la justice. Une pure provocation de la part de l’homme qui semblerait se plaire dans cette situation. Rappelons que celui qui voulait sauter les étapes avait échappé de belle à la prison n’eût été l’intervention des responsables sportifs du pays et à la bonne compréhension du juge au moment de l’éclatement de la crise. En effet Salif l’avait reproché une mauvaise gestion des fonds du club à hauteur de plus de 100.millions de FCFA, la falsification de la date de création du CSK et l’usurpation de fonction. En effet Sékouba disait à qui voulait l’attendre qu’il est le président du CSK après avoir organisé un simulacre d’assemblée générale en 2008 et que Salif est désormais le président d’honneur. En décidant de réoccuper le terrain mis sous scellé sans attendre l’expertise et pire sans l’autorisation de la justice, Sékou Diogo Keïta risque gros dans les jours à venir. Surtout que les parents et sympathisants du CSK ont promis de saisir la justice. Cette attitude de l’ancien président-délégué démontre aujourd’hui tous les regrets de l’homme. Pourtant à entendre ses partisans, Sékouba Keïta ne s’est jamais senti à l’aise que lorsqu’il a quitté le club privée de Salif Keïta. Aux dernières nouvelles le candidat malheureux pour l’élection à la présidence de la ligue de football de Bamako se préparait à faire son entrée au comité de gestion du Stade Malien de Bamako. Si cette information se confirme, pourquoi veut-il se faire des soucis judiciaires quand on sait que les accusations portées contre lui demeurent pendantes sur sa tête ?
