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Marche des journalistes contre les escadrons de la mort : La démonstration de force a été éclatante
Publié le vendredi 20 juillet 2012   |  Aurore


Journée presse morte
© aBamako.com par DR
"Journée presse morte" au Mali contre les agressions de journalistes
Mardi 17 juillet 2012. Bamako. Cette marche 4 km a débuté à Lafiabougou au siège du journal l`Indépendant pour se terminer à la primature. Une déclaration a été remise au Directeur de Cabinet de la primature, Oumar Kanoute


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Presse 2012
La presse malienne a organisé mardi dernier une marche de protestation contre la junte du capitaine Amadou Haya Sanogo. Ladite marche, qui a démarré du siège du journal l’indépendant, a drainé plus de trois cents (300) journalistes de la presse écrite et des radios a pris fin à la Cité administrative, chez le premier ministre Cheick Modibo Diarra.

Elle a été une démonstration de force et une réussite incontestable avec la formidable motivation et la détermination des journalistes à exprimer leur indignation et leur ras-le-bol des exactions, des tortures morales et physiques qui accablent la profession.

Comme l’enlèvement et l’agression lâche de Saouti Labass Haidara, 62 ans, directeur de publication du quotidien « l’Indépendant », dans la nuit du 12 au 13 juillet 2012, par des individus armés, et avant lui d’Abderhamane Keïta, directeur de la rédaction du journal AURORE, le 2 juillet dernier.

Les hommes de médias ont démontré en toute civilité aux hommes du capitaine Sanogo, le sens réel d’une presse responsable dans une société apaisée. Sur les banderoles on pouvait lire «Nous disons que trop c’est trop. Plus jamais ça!»

Dans la déclaration remise au cabinet du PM « les journalistes interpellent ouvertement le gouvernement du Dr. Cheick Modibo Diarra à prendre ses responsabilités pour que plus jamais un journaliste ne soit inquiété dans l’exercice de sa profession ».

Les autorités ont déployé un important dispositif sécuritaire de gardes, gendarmes et policiers plus nombreux que les journalistes. Cette marche est à méditer pour les ennemis de la presse. Fasse Dieu qu’ils comprennent que leurs ennemis sont ailleurs et que ce ne sont pas les journalistes.

K.N

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