L’histoire des faux diplômes continue de faire des vagues au sein de l’administration publique. L’armée n’y fait pas exception. On apprend qu’il y a quelques jours, au moins huit 8 élèves gendarmes parmi les sous-officiers, en formation, ont été conduits chez leurs parents pour des raisons liées à l’état défectueux des pièces présentées pour le test d’aptitude.
C’est un officier qui a spécialement choisi de les conduire, à bord d’un car affrété, pour les besoins de la cause, jusqu’à Bamako où ils seront purement et simplement remis à leurs parents. A la direction générale de la gendarmerie, cela fait déjà grand bruit, car ce dossier met sur la place publique les pratiques peu orthodoxes de recrutement au sein de l’armée. De plus en plus, le népotisme, la corruption et le trafic d’influence sont dénoncés dans les recrutements militaires où peu de cas est fait pour l’aptitude physique et morale des jeunes. A qui le tour, demain?