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Semaine nationale du patrimoine culturel : Dialogue, paix et cohésion sociale à l’ordre du jour
Publié le vendredi 20 juillet 2012   |  Le challenger




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Le Centre International de Conférence de Bamako abrite depuis le 16 juillet dernier la Semaine nationale du patrimoine culturel sur le thème ‘’Patrimoine culturel, facteur de dialogue, paix et cohésion sociale pour la consolidation de l’Unité nationale’’.

Présidée par Tiénan Coulibaly, ministre de l’Economie, des Finances et du Budget, représentant le Premier ministre, la cérémonie d’ouverture a enregistré la présence du ministre de l’Artisanat, de la culture et du tourisme et de plusieurs de ses collègues du gouvernement.

Venus de toutes les régions du pays ils sont nombreux les artisans, cordonniers, stylistes, photographes, écrivains, artistes et autres acteurs du grand monde de la culture malienne à converger vers le CICB. Et d’autres pôles culturels de la capitale comme le Musée national ou la Direction nationale des bibliothèques et de la documentation. Jusqu’au 20 juillet 2012, ce sera expositions, conférences-débats, projections de films, vernissages, visites de sites culturels, défilés de modes…

Pour cette édition de la Semaine Nationale du Patrimoine Culturel, instituée on se rappelle depuis 1976, le thème choisi est : « Patrimoine culturel, facteur de dialogue, paix et cohésion sociale pour la consolidation de l’Unité nationale ». A en croire la ministre de l’Artisanat, de la culture et du tourisme le choix du thème n’est pas fortuit car, il existe deux bonnes raisons pour cela.

La première est la situation de conflit dans le nord de notre pays. La seconde qui découle de la première, est le rôle que peut jouer le patrimoine culturel aussi bien dans la prévention et la résolution des conflits que dans les actions à initier après les conflits. C’est pourquoi Mme Diallo Fadima Touré n’a pas manqué d’interpeller les artistes et les hommes de culture : « chers artistes, artisans, homme de lettres, de science, dépositaires de notre culture, il vous revient d’aider à panser la plaie que la guerre a ouverte au flanc de la patrie, car la nation épique a soif de bravoure, d’honneur, de sacrifice, mais aussi et surtout de paix ».

Les profanateurs devant la C. P. I.

Depuis l’occupation des 2/3 du pays, le Mali souffre d’une déstabilisation culturelle. Neuf mausolées sur seize de Tombouctou ont été détruits, des tombeaux saccagés plaçant du coup notre pays sur la Liste du Patrimoine Mondial en Péril. « Entourés des décombres de leurs forfaits, foulant aux pieds nos traditions et nos biens culturels, ces bandits armés se croient impunis. Mais, c’est sans compter sur la détermination de nos vaillantes populations dont la jeunesse s’est levée comme un bloc pour désapprouver leurs actes odieux. Mesdames et messieurs rassurez-vous que l’ensemble des forfaits des assaillants se trouvent consignés dans une plainte du gouvernement du Mali auprès de la Cour Pénale Internationale » s’indigne Mme le ministre.

La cérémonie d’ouverture a été aussi agrémentée par des défilés de mode et de coiffure de toutes les régions et du District de Bamako. Le public a eu droit aussi à des sketchs (appelant à la paix et au pardon) des élèves de l’Institut National des Arts et de la Culture et de la ‘’Jeunesse Union africaine’’. La cérémonie a pris fin par une visite de stands de projections, d’expositions, de vernissages et de ventes des produits artisanaux.

Ousmane Ballo

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