L’annonce a été faite le vendredi 10 janvier 2014, à travers une conférence de presse organisée par ses animateurs. Une occasion pour eux d’exprimer leur point de vue sur la situation actuelle du pays au sortir des élections législatives. C’était dans la salle de conférence de la Maison de la Presse en présence de M. Boubacar Bore, président du MOSAD, Dramane Diarra, Magistrat et d’autres personnalités.
Créé en 2007 par des acteurs du 26 mars et garant de sa continuité, le MOSAD est un mouvement populaire, une sentinelle. «Le Mouvement utilisera tous les moyens possibles pour sauver cette démocratie, les acquis et empêcher toute tentative s’asservissement contre le peuple», a indiqué son président.
«Le Défi démocratique demeurant, nous venons de sortir des élections, avons fait des constats… » Le SG du MOSAD, Erik Mody Koité, n’est pas passé par le dos de la cuillère. Il estime que le peuple malien commence à perdre espoir. « On a tendance à confondre Démocratie et Anarchie».
À l’en croire « ces élections ont été organisées pour être bâclées. Il n’y avait pas le temps matériel pour les organiser ; à cela, s’ajoute la crise du Nord qui avait affecté plusieurs régions. Il y a eu donc des défaillances lors de ces législatives avec, à la clé, les arrêts contestés et contestables de la Cour Constitutionnelle. Ces arrêts ont été un véritable fiasco, un hold-up électoral ! Comment comprendre que la victoire du Peuple soit arrachée au profit du Parti au Pouvoir. En témoignent les cas de Niono avec la liste Adp-Maliba à Gao et Nara». Pour lui, «lorsque les vrais acteurs deviennent des spectateurs, le spectacle devient celui des brigands… Le Mali n’est pas à l’abri d’une dérive».
Seyni Touré
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L’honorable Youssouf Aya est bel et bien à l’Adéma-Pasj
Si le jeune député élu dans la conscription électorale du cercle de Koro a été présent lors de la journée parlementaire de la Codem comme étant député de l’Adéma qui a regagné la famille codem. Samedi dernier, lors de la journée parlementaire de l’Adéma, son nom figurait parmi les seize députés de l’Adéma au sein de l’Assemblée nationale. Dans la salle beaucoup de journalistes s’interrogeaient si toutefois un député peut représenter deux partis à la fois à l’hémicycle.
Interrogé sur la question, l’intéressé répondit qu’il est bel et bien à l’Adéma-Pasj. En tout cas, le jeune député du cercle de Koro met ainsi fin à la polémique dont il fait l’objet. Nous avons constaté que tout le long de la journée parlementaire de l’Adéma, il a été surveillé comme du lait sur le feu, pour ne pas parler aux journalistes.
S.T