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Le Mali commémore le massacre d’une centaine de ses soldats à Alguelhoc
Publié le vendredi 24 janvier 2014  |  APA


© aBamako.com par A.S
Lutte contre le VIH/sida : l’autre bataille au sein des forces armées
Bamako, le 27 décembre 2013 au MDAC: Dans le cadre des activités du mois de la lutte contre la pandémie qui tire vers sa fin, la quatrième semaine thématique des activités de ce mois, a été consacrée aux forces armées et de sécurité. Le ministre de la Défense et des Anciens combattants, Soumeylou Boubèye Maïga a procédé hier  au lancement de cette semaine. C’était  en présence du secrétaire exécutif  du Haut conseil national de lutte contre le sida (HCNLS) Malick Sène.


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Bamako (Mali) - Le Mali procède ce vendredi à la commémoration du massacre, le 24 janvier 2012 à Alguelhoc, d’une centaine de ses soldats par une coalition de groupes armés liés à Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).


Cette décision de commémoration vise à rendre hommage aux soldats tués et à encourager les jeunes à s'engager dans les forces armées, a indiqué le ministre malien de la défense, M. Soumeylou Boubèye Maïga.

La journée sera, de source officielle, marquée par la mise en berne du drapeau national et par des prières de culte musulman, suivies d'offices, prévus dimanche, dans les églises catholiques et protestantes du pays.

Des soldats maliens en manque de munitions ont été arrêtés et ligoté mains au dos avant d'être sommairement exécutés par des assaillants les 18, 19 et 20 janvier 2012 à Alguelhoc, localité à 140 km de Kidal, dans le nord-est du pays.

Les pensionnaires d'un institut de formation des maîtres (IFM), qui dispensait des cours dans la localité, ont également été utilisés comme boucliers humains par les assaillants lorsque ceux-ci se sont sentis en difficulté au cours des combats.

Ces faits d'atrocité et d'atteinte à la vie ont été attestés par des images qui ont fait le tour du monde. Ils ont été depuis déférés devant la Cour pénale internationale (CPI), a affirmé le ministre malien en assurant que des actes de réparation et de prise en charge seront à l'endroit des 108 victimes formellement identifiées.

Une Commission nationale malienne d'enquête, mise en place au lendemain du massacre, avait conclu à l'implication d'AQMI en raison d'un certain nombre d'indices, dont le mode d'exécution sommaire utilisé par les assaillants.

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