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L’Indicateur Renouveau N° 1649 du 24/1/2014

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Speculation fonciere à Bamako : Le 7e arrondissement démantèle la bande de Boubacar Traoré
Publié le vendredi 24 janvier 2014  |  L’Indicateur Renouveau




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Face à la multiplication des malversations et spéculations foncières dans les quartiers périphériques de la capitale, la police du 7e arrondissement, à travers sa brigade de recherche, dirigée par l’inspecteur Bakary Tibina Sanogo, vient de réussir l’exploit : en neutralisant la bande de Boubacar Traoré. C’était dans la nuit du 18 au 19 janvier 2014. Ils sont au nombre de 2 présumés spéculateurs fonciers dans cette bande, dont le receleur Boubacar Traoré, ancien porteur d’uniforme à être aux frais.

Depuis un certain temps, les populations des quartiers périphériques de la Cité des Trois Caïmans en général et ceux de Yirimadio et Sénou, dans la Commune VI du district de Bamako en particulier traversent une passe difficile, à cause du contentieux foncier qui pèse comme une chape de plomb sur les paisibles citoyens. Du fait de groupuscules de spéculateurs. Vente de faux permis, morcellement illicite des parcelles, faux et usages de faux se sont multipliés.

Des groupuscules de spéculateurs sévissent dans presque toutes les localités. Pas un jour ne passe sans que des cas de litige foncier ne soient signalés dans les différents commissariats de police.
C’est suite à de nombreuses plaintes déposées sur le bureau du commissaire du 7e arrondissement, Almoubareck Aldjoumagatou pour vente de faux permis par des brigands, que les éléments de la brigade de recherche conduite par l’inspecteur Bakary Tibina Sanogo ont réussi à neutraliser la bande de Boubacar Traoré.

Falsification de documents, usurpation de signature, cachés, etc., les brigands avaient tout le matériel nécessaire de faire tout ce qu’un officier d’état-civil peut. Quelques petits jours ont suffi pour mettre le grappin sur ce redoutable groupe de spéculateurs composé de 2 éléments dangereux, dont un receleur. Ceux-ci ne faisaient que semer la terreur dans les localités de Sénou et Yirimadio.

Le chef de ce gang a pour nom Boubacar Traoré, né le 1er janvier 1973, domicilié à Sénou, aux alentours de la mairie et le second en cavale.

Le film de l’arrestation
Selon une source policière, c’est au terme de recherches poussées que le cerveau du réseau Boubacar Traoré a été appréhendé le vendredi 18 janvier 2014 aux environs de 20 h à son domicile, par l’équipe de l’inspecteur Bakary Tibina Sanogo.

Au cours d’un interrogatoire musclé, il finira par reconnaître les faits qui lui sont reprochés. Son complice est en fuite. Les recherches sont engagées afin de le mettre à la disposition du Tribunal de la première instance de la Commune VI.

Cette situation interpelle partout où les gens sont dépossédés de leur terrain ou d’autres biens précieux relatifs au contentieux, l’État doit donner les moyens adéquats aux forces de l’ordre et de sécurité pour qu’elles s’acquittent honorablement de leur mission régalienne de protection des populations. Car la situation actuelle que vivent certains commissariats est déplorable. Malgré tout, les agents sont disposés à utiliser leurs propres moyens pour mettre hors d’état de nuire les spéculateurs fonciers.
Ibrahim Sogoba

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