Les affaires commencent à détériorer la cohésion entre la présidence de la République et le gouvernement. C’est du moins ce que l’on perçoit de l’attitude des deux entités de l’exécutif dans la gestion de la 3e licence de téléphonie.
Si, pour le Premier ministre et son ministre de la Communication, le dossier est clos depuis plusieurs mois après que l’homme d’affaires burkinabé, Apollinaire Compaoré, eut payé la totalité des 54 milliards de F CFA fixés par l’Etat, à Koulouba on veut remettre en cause la vente sous les conseils de l’hôtelier et rival du Burkinabé, Cissé Komé, qui était d’ailleurs dans les valises d’IBK à Doha.
C’est pourquoi, on avait à un moment voulu proposer la licence aux Qatariens, réputés très généreux avec leurs associés et les attributaires de marchés. Au nom du Mali d’Abord, il faudrait vite clarifier tout dans cette foutue 3e licence de téléphonie devenue un serpent de mer à cause des intérêts personnels des pouvoirs successifs depuis 2012.
On rendrait alors un précieux service aux pauvres maliens qui attendent impatiemment un nouvel opérateur pour bénéficier des avantages du renforcement de la concurrence dans le secteur.
DAK