C'est le spleen chez les agents de sécurité de la société de gardiennage G4S. Depuis le 20 février 2013 le bureau syndical de la société a tenu une rencontre avec la DRH de la société sous la houlette de l'UNTM à l'inspection du travail pour discuter des modalités de l'application de la convention collective.
Selon Amadou Sidibé, à cette rencontre, 16 points ont été discutés et un protocole d'accord signé. Mais jusque-là, rien de cet accord n'a été respecté par la direction qui avait demandé au bureau syndical de suspendre son premier préavis de grève. "A G4S, nous sommes obligés de respecter les normes de sécurité et nous risquons nos vies tous les jours en veillant sur les personnes et leurs biens. C'est notre droit de réclamer l'application de la convention collective ainsi que tous nos autres droits. Il n'est plus question de se laisser faire. A la fin de ce mois nous irons en grève", a-t-il ajouté.
Dans cette société de gardiennage, il y n'a pas de salaire fixe, pas d'avancement, la catégorisation et tous les autres droits ne sont pas respectés. La direction des ressources humaines de la société n'a pas voulu collaborer malgré nos tentatives de recouper l'info.
G4S est une entreprise sud-africaine de services de sécurité. Avec plus de 657 000 employés à travers le monde, elle est la 3e plus grande entreprise au monde en termes d'employés. L'entreprise s'est installée au Mali vers 2008 en rachetant la société SS-Mali, créée en 2002. Le G4S a en charge la sécurité des ambassades des Etats-Unis d'Amérique, d'Allemagne fédérale, de Suède, du Canada, d'Afrique du Sud et du Danemark.