En France, c’est par un court communiqué qu’il a a annoncé la fin de ses relations avec Valérie Trierweiler. Mais ici, François Hollande qui a désormais les contraintes de la double nationalité –il est Malien par le rite du feu-, aura bien plus d’ennuis à faire avaler la pullule à Bamako, Konna, Gao et Tombouctou.
Dans tous ces coins, on aime Valérie. Elle est venue au Mali, elle a serré des mains, et les Maliens l’ont serrée contre leur cœur et puis, on nous dit, un petit matin que c’est fini, qu’elle ne mettra plus les pieds à l’Elysée, qu’elle ne sera pas à la table de Michelle Obama dans quelques jours. Alors, tous ces jours à Bamako, Mopti et Konna libérés, on en fait quoi nous ?
On les passe par pertes et profits ?
Diantre non, on refuse et au Mali quand on refuse, on dit non. Et on sévit. Première punition : on oublie que Hollande est notre libérateur et oublier ici est la chose la plus facile. Deuxième punition : un autre art dans lequel on excelle, on prend son pain mais on lui mord la main. Troisième punition : on le déchoit de sa nationalité malienne. Et on le fait savoir. Sinon c’en est fini de la bonne gouvernance en Afrique.
Vous vous imaginez, si tous nos chefs achetaient des scooters sur des fonds publics! Une source d’hémorragie contre laquelle personne ne pourra sévir car tout ce qui se fait en France est modèle ici. Je ne veux pas me mêler de sa vie privée, mais si Hollande avait seulement pensé à aller à ses escapades avec une burka, ce serait bien plus supportable pour nos économies. Non ?