Après deux ans de stabilité, le torchon brûle de nouveau entre le Snesup et le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Moustapha Dicko. Sur les cinq points sur la table de négociations, deux constituent la pomme de discorde.
Au constat de l’échec des négociations avec le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Syndicat national de l’enseignement supérieur (Snesup) a décidé d’aller en grève illimitée jeudi dernier jusqu’à la satisfaction de tous ses points de doléances, ceci malgré la médiation du Recotrade, de l’Amsuneem, de l’Amupi et du Haut conseil islamique ainsi que les chefs de quartier de Bamako.
Sur la table de négociation, il y avait cinq points. Après négociations, trois points ont été acceptés par la partie gouvernementale. Les deux points de désaccord concernent l’application immédiate et intégrale de la nouvelle grille de salaires des enseignants du supérieur et des chercheurs consignés dans la lettre n°46/MTFP-SG du 12 mars 2012 du ministre du Travail et de la Fonction publique au Premier ministre et la transposition immédiate de tous les assistants-docteurs dans le corps des maîtres assistants.
Les points avec des incidences financières considérables n’ont pas encore été acceptés par la partie gouvernementale. Les deux parties devraient reprendre les négociations lundi pour aplanir leurs divergences. En attendant, l’espace universitaire reste paralysé.