L’honorable Karim Kéita est visiblement peu touché par la vague d’émotions provoquées par ses agissements et ses ambitions au sein de la nouvelle Assemblée nationale.
Non content d’avoir fait entrer au gouvernement des copains et de propulser à la présidence du Parlement le père de son épouse, le prince, qui est assurément l’homme de ce début d’année au Mali, veut continuer à alimenter la controverse avec de nouvelles ambitions, du moins si l’on s’en tient aux intentions qu’on lui prête.
Entre la vice-présidence et la questure de l’Assemblée nationale, c’est à lui de faire son choix d’autant plus que dans le parti de son père tout comme chez les affidés, on s’est tous couchés pour ne pas le gêner dans son ascension vers le sommet de l’Etat… pardon du Royaume. C’est le moins que les sujets et les courtisans lui souhaitent, quant à la République du Mali, elle est désormais mise entre parenthèses. Pour plusieurs années.