Après l’agression de Mr Samaké Moussa et de sa mère Tiana Diarra, le 02 avril 2012 aux environs de 06 heures du matin, la pauvre dame est décédée des suites de ses blessures. Immédiatement après les obsèques, M. Samaké lui-même a disparu, selon toute évidence pour échapper à ses agresseurs.
Faut-il rappeler que M. Samaké et sa mère, arrivés de Gao
sensibilisaient les voisins du quartier sur la question du Nord. Le
message qui consistait à éviter toute amalgame (tous les touaregs ne
sont pas rebelles et/ou jihadistes) n’a pas été du goût de tout le
monde.
Signalons qu’après la mère et le fils, c’est le frère cadet de Samaké
revenu du Gabon, a été, à son tour, pris à partie par les mêmes agresseurs, question de l’obliger à leur dire où se trouverait leur homme. Son cousin, répondant au nom de Hassane qui a tenté de s’interposer a été grièvement blessé le 18 janvier 2014 à 21h. Quant à Moussa Samaké lui-même, il reste toujours introuvable.
Révoltées par ces nombreux cas d’agression souvent en plein jour et surtout par l’absence remarquée des forces de l’ordre, les populations de Sabalibougou ont décidé de faire régner leur propre justice.
Il revient, en tout état de cause, aux forces de l’ordre de prendre leurs responsabilités. La nature a horreur du vide.