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Coordination des forces patriotiques de résistance : « Nous demandons à tous les citoyens en âge de porter les armes à les prendre »
Publié le lundi 23 juillet 2012   |  Le Prétoire




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Face à la lenteur du gouvernement à engager les troupes pour libérer le nord du Mali, la Coordination des forces patriotiques de résistance composée de Ganda-Iso, Ganda-Koy, Fln, Acrt, Cra et Faco, est déterminée à libérer les zones occupées. L’annonce a été faite au cours d’une conférence de presse, le samedi 21 juillet 2012, au Centre international de conférence de Bamako.

Depuis plus de deux décennies, le nord du Mali est devenu le théâtre de tous les maux du monde. Vols, viols, assassinats et déportations se côtoient. Provoquant des déplacés et réfugiés des habitants du nord.

Sans prendre les décisions courageuses, le Mali a toujours caressé les bandits armés dans le sens de leur poil en signant des accords honteux. En tout cas, c’est ce que pensent les cadres de la Coordination des forces patriotiques de résistance, avec à sa tête Me Harouna Toureh. « Pensant que les autorités maliennes allaient tout faire pour préserver l’unité du pays, nous avons accepté ces accords fallacieux. Mais le rubicond a été franchi car le pays est menacé dans son intégrité territoriale», fustige, Amadou Abdoulaye Cissé du Fln.

Dans la déclaration de ladite Coordination lue par son président, Me Harouna Toureh, la frustration de la communauté noire, majoritaire du nord, est sans équivoque. Non seulement par l’inaction du Gouvernement, mais surtout par la récente sortie du Premier ministre sur le Niger où il a rencontré le Colonel Gamou et sa milice, même si le nom de celui-ci n’a pas été cité nommément. « Plus récemment, on a vu les gouvernants du moment dépenser l’argent public pour aller au Niger rendre les honneurs à un homme fut-il un des plus vaillants de nos fils, et à sa milice désarmée composée dit-on de 500 hommes dont plus de 300 venus de Libye. Alors qu’aux portes de Mopti, vivent côte à côte avec l’armée malienne, les jeunes venus de tous les horizons du Mali engagés à reconquérir les zones perdues dans des conditions inhumaines et presque en guenilles, méprisés et rejetés comme des pestiférés. A-t-il laissé entendre.

Sous l’emprise de la colère, Me Toureh a mis en garde les autorités de la transition contre toute négociation car toute négociation en cours de guerre engendrerait tôt ou tard une autre guerre et le Mali subit l’amère expérience.

De toutes les façons, avec ou sans l’armée, ces forces de résistance sont déterminées à enclencher les hostilités contre le Mnla et les islamo-fascistes de Aqmi, Ançardine et autres espèces sataniques du même acabit. «Nous n’avons besoin de l’autorisation de personne pour livrer cette guerre. On a déjà des combattants formés pour cela. Ce n’est pas les armes sophistiquées qui font la guerre, il faut le cœur. C’est le cœur la première arme d’un militaire» déclarait un des conférenciers. Un autre de renchérir: «l’armée tarde à intervenir, nous ne pouvons plus attendre éternellement, il faut tout de suite la guerre».

S’adressant à la Cédéao, la Coordination des forces patriotiques de résistance rappelle que le combat de la libération du Mali doit être celui de la Cédéao car les populations des zones occupées sont des citoyens de ladite institution. A ce titre, ils doivent bénéficier de la protection de celle-ci.

Pour terminer, les conférenciers ont invité tous les citoyens maliens en âge de porter les armes à les prendre pour bouter hors de nos frontières les islamo-nazi.

Oumar KONATE

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