La salle de réunion de la Direction nationale des productions et des industries animales (Dnpia) a servi de cadre le jeudi passé à un atelier d’échanges entre les professionnels des cuirs et peaux, les représentants des services techniques en charge de la gestion de la filière et les professionnels dudit secteur.
Au terme de cette journée d’échanges, les représentants de ces différentes corporations ont dégagé des solutions devant permettre aux décideurs politiques de prendre des décisions dans l’intérêt de l’épanouissement de la filière dans notre pays.
Dans ses mots de bienvenue, le Coordinateur de la filière cuir au Mali, Boubou Sow, a situé la rencontre dans son contexte. Il s’agit, à l’issue de cette journée, de définir un cadre juridique et institutionnel favorable à l’implantation et à l’évolution des unités industrielles de tannage, de maroquinerie et de chaussure, a-t-il souligné. Cela servira de support pour nos décideurs d’orienter désormais des politiques en faveur du développement de la présente filière dans notre pays.
Mme Koné Salimata Berthé, représentant le Directeur de la Dnpia, a rappelé que le Mali est co-signataire avec certains pays de la sous-région (Burkina Faso, Niger, Sénégal) du Projet régional d’amélioration de la qualité des cuirs et peaux. Un projet qui bénéficie du financement du Fonds commun pour les produits de base (Cfc).
Aussi, ce projet participera à la transformation en articles de cuir et peau en vue de couvrir d’abord les besoins nationaux et régionaux, voire à l’international. De ce fait, la production nationale de cuir bovin, jadis destinée à approvisionner les tanneries et exportée principalement vers l’Europe et la Chine, après un pré-tannage au Wet blue, est présentement exportée vers le Ghana, le Nigéria, la Côte d’Ivoire, le Libéria, etc.
Rappelons que dans cette filière, le Mali est le premier producteur de l’Uémoa, avec une production annelle estimée à plus de 500 000 cuirs de bovins et 3 500 000 peaux d’ovins et de caprins.