Une fois élu, le président de la République est obligé de rester à équidistance de tous les citoyens. Un principe constitutionnel totalement foulé au pied par le nouveau chef de l’Etat. Autant IBK a décidé de faire de ses proches des privilégiés sans aucune gêne, autant il est décidé à envoyer en enfer ceux avec qui il a eu affaire par le passé.
Ainsi, deux bonhommes très loin d’être des saints, semblent être condamnés à jouer ce rôle de têtes de turc : le maire du district de Bamako, Adama Sangaré, et surtout le président du Conseil économique, social et culturel, Jeamille Bittar.
A Bittar, il avait même suggéré de se faire représenter à la présentation de vœux des chefs d’institutions au chef de l’Etat. Les bannis sont aujourd’hui obligés de se faire rares aux cérémonies présidées par IBK pour ne pas souffrir du mépris non dissimulé du nouveau prince, qui n’a que dalle des règles protocolaires.
DAK