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Pour avoir été remercié à Bittar-Trans sans condition valable : Une trentaine de chauffeurs convoquent Jeamille Bittar ce matin devant l’Inspection du Travail
Publié le lundi 23 juillet 2012   |  L'Indépendant




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Le patron de Bittar-Trans, Jeamille Bittar est convoqué ce lundi 23 juillet devant l’inspection du travail par une trentaine de chauffeurs de sa compagnie pour les avoir licenciés sans raison valable. Ils veulent que Jeamille Bittar les remettre dans leur droit.

ien ne va plus entre le Président-Directeur général de la compagnie de transport « Bittar-Trans » et ses chauffeurs. Depuis un certain temps, ces chauffeurs se sont vus remerciés sans raison valable par le patron de cette société. Ils sont, aujourd’hui, au nombre d’une trentaine de victimes à perdre leur travail à Bittar-Trans. Mécontents, ces chauffeurs ont décidé de convoquer Jeamille Bittar devant l’inspection du travail, ce lundi 23 juillet, avec l’accompagnement et le soutien de l’Association des chauffeurs routiers pour l’assistance et le conseil (ACRAC).

Selon le Secrétaire général adjoint de l’ACRAC, Nienakoro Tamboura, les chauffeurs sont victimes de licenciement arbitraire au niveau de Bittar-Trans. « Ces gens sont remerciés sans raison et aucune explication valable. D’après nos informations, Jeamille Bittar a, tout simplement, décidé de se débarrasser de tous ses anciens chauffeurs. Peut-être qu’il veut les remplacer par de nouveaux chauffeurs. Nous voulons que ces gens puissent être dans leur droit. C’est pourquoi, nous avons porté l’affaire devant l’inspection du travail » nous a confié Nienakoro Tamboura.

L’une des victimes précise : « j’ai été remercié par Jeamille Bittar sans motif. Un jour, le directeur de Bittar Trans, Boubacar Guindo m’a dit de ne plus venir. En un mot, il ne veut plus me voir à Bittar-Trans. Il ne m’a pas donné d’explication. C’est ainsi que j’ai perdu mon boulot. Nous sommes très nombreux dans ce cas. On sait que la société n’est pas en faillite. Nous demandons à monsieur Bittar de nous mettre dans nos droits. Nous ne voulons pas avoir de problème avec lui compte tenu de la situation qui prévaut dans notre vie depuis le 22 mars dernier ».

A.B. HAIDARA

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