Les événements du 22 mars ont été caractérisés par un pillage généralisé des services publics et privés. Plusieurs personnes ont été victimes de la barbarie et du zèle des mutins de Kati et de leurs collaborateurs auxquels se sont joints d’autres bandits.
C’est pendant ce temps que le véhicule d’un haut responsable a été enlevé par Siméon Kéïta, un membre influent de l’ex-CNRDRE non moins ancien Secrétaire général de la section syndicale de la police nationale (SPN) et actuellement en détention au camp I dans le cadre des enquêtes relatives à l’assassinat de 21 bérets rouges.
Ce responsable dont nous taisons le nom victime comme tant d’autres maliens de la junte militaire a fait plusieurs démarches pour récupérer son véhicule. Sans succès. Car pour rentrer en possession de son bien, Siméon et sa bande lui ont proposé de 600 000 F CFA. Il s’y opposa en arguant de payer que son véhicule lui appartient et que pour le récupérer il n’est pas obligé de payer ceux qui sont responsables de sa confiscation.
Comme si le ridicule ne tue plus, les brigands ont essayé de vendre le véhicule à 8 millions de FCFA. Ils sont tombés sur un client qui n’était personne d’autre que l’ami du propriétaire du véhicule. Ce dernier après avoir découvert et reconnu le véhicule a refusé de l’acheter. Depuis ce rendez-vous manqué, le véhicule de marque Ford Mustang 3 portières de couleur grise, immatriculé Y 8552 MD a disparu dans la nature. Notre interlocuteur dit compter sur la justice pour rentrer en possession de sa voiture.