Après que nous ayons presque levé le voile sur un fait qui risque de secouer le pays dans ses assises, les commentaires fusent de partout. Considéré comme un libérateur pour les uns et un destructeur pour les autres, Amadou Haya Sanogo croupit aujourd’hui en prison. A la suite de nombreuses plaintes déposées contre lui. Cependant, la prison est synonyme de restriction quelque soit le statut du prisonnier. Mais, il s’avère que le putschiste bénéficie de la largesse de certains des hommes qui assurent sa sécurité. Pourtant, la gendarmerie après le couac téléphonique avait, semble-t-il, été dessaisie de la primauté bien qu’AHS soit à l’école de la gendarmerie. Alors, questions : qui fait quoi ? Pourquoi ne pas dire la vérité au peuple ?
« Personne n’est au-dessus de la loi », soutient toujours le Président plébiscité. Sans polémique aucune, il est important que le peuple sache à quoi s’en tenir dans cette affaire d’AHS. Puisqu’il est inadmissible et incroyable qu’un prisonnier qui qu’il soit puisse bénéficier d’une quelconque faveur sans l’autorisation préalable des autorités. Surtout qu’en la matière le juge chargé du dossier n’y peut rien. L’essentiel pour lui étant d’avoir le prisonnier sous son ordre quand il veut. Cependant, il est opportun d’éviter des quiproquos car le juge Karembé est en danger permanent. Permettre au prisonnier de se défouler peut engendrer des situations aux conséquences dramatiques.
Alors, comme nous ne pouvons pas confirmer et n’ayant eu personne pour éclairer nos lanternes, il est important que soit tirée au clair cette situation qui alimente désormais les débats. Puisqu’il ne sert à rien de se dérober, il faut établir la vérité et que chaque entité (Garde ou Gendarme) s’assume.
Sinon, nous risquons à la longue d’être confrontés à un chaos. Que Dieu sauve le Mali !
B. DABO