Le président Ibrahim Boubacar Kéita a été plébiscité par les Maliens qui aspirent à un changement qualitatif dans la gestion du pays. Parmi les grands problèmes, se trouve, en premier lieu, l’insécurité dans les régions nord du pays et, au-delà, dans la bande sahélo saharienne. Le président de la République qui a pris l’engagement solennel de renforcer la démocratie malienne ; restaurer l’autorité de l’Etat sur tout le territoire national, se bat sur tous les fronts. Il mène, en ce moment, une offensive diplomatique, que les Maliens espèrent payante dans l’avenir.
epuis, maintenant, quelques années, le Mali traverse une crise politico sécuritaire. A la base de cette crise, les groupes armés du MNLA et d’autres mouvements rebelles ; terroristes d’AQMI. Cette crise a, également, permis l’effondrement du système de défense malien, celui des institutions de la République et l’intervention de forces étrangères sur le sol malien afin sauver ce qui pouvait l’être encore.
Quelques mois après l’élection d’un nouveau président de la République, la nation malienne tente de se redresser. Dans un sursaut d’orgueil, les Maliens essaient de retrouver leur dignité perdue sinon bafouée. Mais, elle ne peut le faire elle seule. Elle (la nation) a besoin de l’aide et l’appui des autres nations. C’est dans ce cadre qu’il faut voir et comprendre l’offensive diplomatique lancée par le président de la République, au lendemain de son investiture. Cette offensive diplomatique vise essentiellement à corriger l’image écornée du Mali durant ces dures années de crise ; redonner confiance aux bailleurs et partenaires privilégiés et, surtout, pousser les pays à s’unir contre le terrorisme et le grand banditisme transfrontalier.
Ainsi, cette offensive a conduit le président IBK ainsi que plusieurs de ses ministres, dans des pays du continent (Algérie, Mauritanie, Tchad…) et en dehors du continent (Etats-Unis, Qatar…). L’approche est la suivante : convaincre les donateurs à poursuivre leur donation ; pousser les investisseurs à venir investir au Mali ; faire comprendre que la guerre au Mali n’est pas voulue par les Maliens et ne saurait être l’affaire des Maliens. Le président IBK demeure convaincu que seuls le développement harmonieux de toutes les régions du Mali, le changement des comportements individuels vis-à-vis de la chose publique ; du narcotrafiquant ; du terrorisme…peuvent amener tous les Maliens à vivre harmonieusement dans la paix et la quiétude, gage d’un développement durable.
Il a choisi, également, de refonder et de renforcer l’armée nationale, afin de garantir la défense de l’intégrité territoriale. Pour ce faire, il a besoin d’aide et d’appui extérieurs. Il a choisi de développer chaque potion du territoire national. Il a besoin d’aide et d’appui extérieurs… Les défis sont immenses et énormes et nécessitent une approche pédagogique afin d’éviter les erreurs du passé.
A chaque sortie à l’extérieur du pays, le président IBK met l’accent sur la coopération basée sur le gagnant-gagnant. Raison pour laquelle, il se déplace, généralement, avec les représentants de toutes les couches socio professionnelles du pays pour que chacun, dans son domaine, puisse nouer et développer des relations bilatérales pour l’intérêt du pays. Cela a le mérite d’être soutenu par chaque Malien quelle que soit son obédience ou sa conviction politique.