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L’Indépendant N° 3429 du 31/1/2014

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Une affaire de mœurs devant le Tribunal de la Commune IV : Un médecin porte plainte contre sa femme pour « relations extraconjugales » avec un haut responsable de la Santé
Publié le samedi 1 fevrier 2014  |  L’Indépendant




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C’est une affaire dont nous avons eu connaissance au niveau des instances judiciaires. Un jeune médecin accuse sa femme de vivre avec son patron. Face à cette situation, il a porté plainte contre le patron de sa femme et contre son épouse elle-même pour » relations extraconjugales et abandon de domicile « . L’affaire est pendante devant le Tribunal de la Commune IV qui, selon certaines sources proches du dossier, tarde à s’exécuter…Pourquoi ?

Les citoyens qui demandent justice ont besoin d’être entendus à défaut d’être soutenus face aux injustices qui cheminent leur vie. C’est cela qui nous amène à poser le problème de ce citoyen ordinaire qui est en train d’assister, impuissant, à l’effondrement de son foyer. Et cela, à cause du fait que le patron de sa femme, un haut responsable de la santé entretient » des relations extraconjugales avec cette dernière « .

Tout commença, en effet, en 2012 quand le jeune médecin a constaté des changements notables dans le comportement de son épouse, une certaine T., secrétaire de son état. Inutile de dire qu’elle était la secrétaire de ce haut responsable de la santé ; un boulot qu’elle avait eu grâce …à son mari. L’alerte viendra d’abord de l’école que les enfants du couple fréquentaient. Etant occupée de plus en plus après le travail, elle tardait à venir chercher ses enfants ; qui restaient alors dans la cour après tous les élèves et maîtres. L’école informa par téléphone le mari de cette situation préjudiciable pour les jeunes enfants. Jusque-là, le mari, appelons-le par les initiales D.T, s’en plaignaient auprès de son épouse qui se justifiait par le fait qu’elle » est trop occupée au service « .

Après cette explication qui n’a pas convaincu D.T, celui-ci commença à soupçonner réellement son épouse d’entretenir une relation extraconjugale qui l’a retient après les heures officielles de travail. Encore que la dame avait commencé à apporter à la maison de petits cadeaux…en or qu’elle ne pouvait aucunement s’offrir sur son salaire. Des bagues, des bracelets et des chaînes en or qu’elle collectionnait comme s’il s’agissait de chaussettes achetées dans un magasin de friperies. De jour en jour, elle prenait davantage de temps pour faire sa beauté » sans se presser à aller au boulot. La raison, selon son mari, étant qu’elle se rendait d’abord…au domicile du patron.

Comme on le voit, la femme traîne après le travail, dans l’après-midi, avant d’aller prendre ses enfants à l’école ; et chaque matin, elle passe d’abord au domicile de son patron avant de rejoindre le boulot. Rappelons que son patron n’a pas de femme qui vit avec lui à son domicile.

D.T, le mari qui se savait trompé par sa femme, voulait toujours » plus de preuves afin de la confondre « . Des » preuves suffisantes » que d’autres médecins ne tarderont pas à apporter à leur collègue désormais couvert de honte et d’humiliation sous le regard moqueur de ses camarades de travail. Inutile de dire que le médecin et sa femme avaient le même patron.

Ne pouvant pas arrêter ce qu’il a qualifié de relations extraconjugales que sa femme entretient avec son patron, D.T est parti porter plainte contre son épouse et son patron devant le Tribunal de la commune IV du District de Bamako. Depuis mars 2013, sa plainte peine à être étudiée par ledit Tribunal. Pour quel motif ? C’est cela que nous allons essayer de savoir auprès du procureur chargé de cette affaire. Si c’est réellement vrai que » nul n’est et ne saurait être au-dessus de la loi « …Le procureur général ayant été lui-même déjà saisi de l’affaire.

Affaire à suivre…

Mamadou FOFANA

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