Même si on refuse de le confirmer, il y a un malaise entre le Mali et la communauté internationale qui découle de l’impasse dans les négociations avec les groupes armés.
Si le MNLA a été contrait de surseoir à sa revendication d’autonomie, voire d’indépendance, il s’accroche à un statut particulier pour les régions du Nord. Il est aussi en désaccord avec le gouvernement sur le lieu des discussions, les interlocuteurs légitimes ou encore le désarmement des groupes.
C’est pourquoi, attendues en novembre dernier, les négociations n’ont toujours pas commencé. Et nos autorités sont accusées de trop traîner les pieds. Une accusation face à laquelle IBK veut rester inflexible quand on sait qu’il est désormais pris entre deux feux : d’un côté la pression internationale et de l’autre celle des populations pour qui le chef de l’Etat joue présentement le succès ou l’échec de son mandat.