Les 15 membres du Conseil de sécurité des Nations unies ont débuté samedi dernier une visite de deux jours au Mali. Ils ont rencontré les autorités maliennes, notamment le président de la République, le Premier ministre, le président de l’Assemblée nationale, ainsi que le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies et chef de la Minusma, M. Koenders, des représentants des groupes signataires de l’accord préliminaire de Ouagadougou et des représentants de la société civile malienne.
Gérard Araud, représentant permanent de la France auprès des Nations unies et co-leader de la délégation du Conseil de sécurité en déplacement au Mali, a tenu à déclarer que « la visite du Conseil de sécurité a pour objectif de soutenir la stabilisation du pays et l’action de la Mission des Nations unies ».
Les membres du Conseil de sécurité ont dit souhaiter notamment appuyer la mise en place dès que possible d’un dialogue national inclusif pour une solution durable au nord du Mali. Il s’agit ni moins ni plus d’une pression même si un diplomate l’a qualifiée d’ »amicale ». En tous cas, IBK ne semble pas avoir le choix et est obligé de répondre favorablement aux appels de la communauté internationale « s’il ne veut pas être lâché », a lâché un autre diplomate.