La salle de réunion du Centre de santé de référence de Tombouctou a abrité le 28 janvier dernier, un atelier de restitution et de validation des résultats des études socioéconomiques pour le choix des centres bénéficiaires d’adduction d’eau potable du Programme d’appui aux collectivités territoriales (PACTEA Phase II). Organisé par la direction nationale de l’hydraulique (DNH) à travers la cellule nationale d’exécution du PACTEA II, l’exercice a regroupé les autorités administratives et politiques de la Région, les maires des communes concernées, les représentants des centres impliqués, la société civile, les chefs des services techniques régionaux et subrégionaux. Il faut aussi relever la présence de deux représentants de la Cellule de l’ordonnateur national du FED (CONFED) du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.
Lors de la cérémonie d’ouverture présidée par le gouverneur de la Région de Tombouctou, le colonel-major Mamadou Mangara, le représentant du ministère des Affaires étrangères, Amadou Ongoiba, a rappelé que le PACTEA II s’appuie sur une convention de financement signée en mai 2013 entre notre pays et l’Union Européenne pour un coût total de 30 900 000 euros soit 20 269 071 300 Fcfa. Cette enveloppe est destinée à réaliser des systèmes d’adduction d’eau potable dans 70 centres ruraux et semi urbains, à réaliser et/ou réhabiliter des forages dans 130 centres dont 20 équipés d’unité de production hydraulique et 40 en pompe à motricité humaine. Il est prévu aussi de construire des ouvrages d’assainissement notamment 1500 latrines familiales et 500 latrines communautaires. A cela s’ajoute un important volet de renforcement des capacités des structures.
L’objectif global du programme, dont la durée opérationnelle est de 60 mois, vise à contribuer à la réduction de la pauvreté et à l’amélioration de la santé des populations des centres ruraux et semi urbains dans 4 régions (Koulikoro, Sikasso, Ségou et Tombouctou) par un service public de l’eau potable et de l’assainissement. L’objectif spécifique est d’améliorer durablement l’approvisionnement en eau potable pour les populations de ces centres ruraux et semi urbains et la mobilisation des ressources pour 130 centres dans les régions concernées. Amadou Ongoïba a souligné la particularité de ce programme dans la mesure où il confirme la ferme volonté et l’engagement des autorités ainsi que des partenaires de l’Union européenne, à assurer l’approvisionnement en eau potable des populations.
Le gouverneur Mamadou Mangara a salué les participants et remercié l’Union européenne pour le financement de cet important programme. Il a souhaité une contribution de qualité des participants débouchant sur un choix judicieux des centres bénéficiaires.
Durant les travaux, des communications ont été faites sur la situation de l’alimentation en eau potable et l’assainissement avec les projets et programmes en cours dans la région. Le PACTEA II et les résultats des études socioéconomiques ont été présentés aux participants. Les débats ont surtout porté sur les critères de choix de localités bénéficiaires.
Finalement, les localités retenues comme centres prioritaires sont Gossi, Sareyamou, Haiboumo, Sarafere, Hondouboumo, Kabara, Echell M’Bouna, Mekorey, Tintara. En deuxième priorité ont été retenus Tondigamé, Bintagoungou, Tamaskott, Bori, Karango, Yourmi, Chambou, Cherifen, Rhergo, Goungouberi.
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