S’il ya une émission qui fait débat aujourd’hui, c’est la téléréalité « Case Saramaya ». Cette production de la maison de production « Tom production » et diffusée par « Africable, la chaine du continent » fait aujourd’hui débat. Partout, on en parle, et les images de la dernière sortie fait le tour de la capitale dans les téléphones. En effet, elle a mis à nu les tares du système éducatif malien.
Avec des candidates qui ne savent pas conjuguer un verbe, prononcer une phrase correcte, des candidates qui ne connaissent pas le nom de leur président de la République. Pire, des filles dont la beauté enivre mais qui ne savent pas dire une phrase correcte en français.
Cette émission de téléréalité a relancé une fois de plus, le débat sur le système éducatif malien où le niveau est au rabais. Car, les spectateurs et téléspectateurs n’en revenaient pas lorsque les membres du jury posaient des questions, même les plus simples à ces candidates. Et dont certaines d’entre elles n’hésitaient pas à dire qu’elles ne savent pas, ou qu’elles ne comprennent pas ou répondaient dans une traduction littérale du bambara.
Cependant, une chose taraude l’esprit des uns et des autres : comment ces filles qui ne savent pas conjuguer un verbe, dire une phrase correcte ont pu être retenues lors de l’épreuve fatidique des castings ? Sur quelle base ont-elles été sélectionnées par le jury ? Avant qu’elles ne viennent foutre la honte à toute une nation avec leur manque de niveau au détriment d’autres candidates qui, selon des sources proches de « Fanaday » étaient meilleures. Et dont le niveau était meilleur. Cela n’étonne point, si l’on sait que cette agence événementielle est gérée par deux anciens aventuriers qui ont déjà défrayé la chronique dès leur première émission de télé réalité au Mali, ‘’Case Sanga’’, où le principal lauréat, Dabara a tapé de nombreuses portes, notamment des médias pour entrer en possession de la valeur de son prix de 1ère place. Pour s’en rendre compte du vrai quotient intellectuel des organisateurs, il faudra faire leur casting.
La Rédaction