S’il y a des policiers du CCR dont le comportement est aujourd’hui décrié, c’est bien ceux en faction en bas de l’immeuble Nimagala à l’entrée du Centre commercial. Ces policiers, qui en principe, sont chargés de la régulation de la circulation à cet endroit où la circulation est très dense, se sont détournés de leur mission au profit de l’arnaque des usagers de la route : Les motocyclistes, les charretiers (pousse-pousse), les conducteurs de moto-tricycle de transports, les taximen, les chauffeurs de Sotrama…sont unanimes sur une chose : ces policiers font tout sauf la régulation de la circulation.
Ils sont plutôt là aux aguets pour prendre ceux qui, à leur entendement brulent le feu. Sans pouvoir vraiment le savoir car en faction derrière le feu, nombreux sont les usagers qui se font prendre au quotidien pour « avoir grillé le feu » alors qu’il n’en est rien. Et ceux qui sont pris sont obligés de délier les cordons de la bourse pour pouvoir rentrer en possession de leurs engins. Selon une victime, « il faut payer entre 1000 et 2000 FCFA pour que ces policiers te laissent partir, sinon il n’y a rien à faire car ils vous font perdre votre temps pour rien ».
Bamako confrontée à un manque d’hôtels
Depuis un certain temps, la ville de Bamako est confrontée à un problème d’hôtels lors des grandes rencontres qui sont organisées dans la capitale des trois caïmans.
En effet, depuis le début de la crise du nord avec son corollaire d’occupation des trois régions du nord du Mali, et l’adoption d’une résolution des nations unies autorisant une intervention militaire au Mali, les représentants des nations unies et de plusieurs autres organisations impliquées dans la résolution de cette crise ont prit d’assaut tous les hôtels huppés de Bamako.
Et du coup, les grands hôtels de la place ont commencé à sortir de leur torpeur à l’image de l’hôtel Laico de l’amitié qui avait perdu toute sa clientèle du fait du coup d’état du 22 mars 2012.
En effet, après ce coup d’Etat, les putschistes ont occupé l’Ortm qui fait face à cet hôtel qui est le plus gros de Bamako. Avant de barricader tous les passages y menant. Et du coup, les quelques clients qui se trouvaient sur place ont plié bagages. Et les travailleurs, en congé technique pendant plusieurs mois, faute de clients.
Mais après l’adoption de la résolution des nations unies autorisant une intervention militaire au Mali, les représentants des organisations des nations unies que la Minusma, la force Serval… se sont ruées au Mali. Avant de se loger dans les hôtels de la place.
Cette situation fait que depuis un certain temps, les organisateurs de rencontres internationales au Mali font souvent face à un problème d’hôtel pour le logement des participants venus de l’extérieur. En lieu et place des hôtels luxueux de la place qui sont occupés pour une durée indéterminée, ces organisateurs sont obligés de se rabattre sur des hôtels moins luxueux dont les commodités et le confort laissent souvent à désirer.
Selon une source proche du département en charge de l’hôtellerie et du tourisme, le ministre de tutelle, est au courant mais assiste, impuissant à cette situation. Car, la mission de sécurisation et de stabilisation du Mali n’est pas pour demain.
Rassemblés par Georges Diarra