Des jeunes volontaires au sein des forces patriotiques de résistance (FPR) résolus à défendre leur pays au prix de leur sang, s’apprêtent à aller au front dans un bref délai. L’information a été donnée lors d’une conférence de presse le samedi au centre international de conférence international de Bamako.
La conférence a enregistré un plus grand nombre des mouvements qui composent les FPR à savoir : Me Harouna Touré du Ganda Koy, Nouhoum Ousmane Touré du Ganda Izo, Amadou Abdoulaye Cissé du FLN, Ahmed Tidiane Cissé de l’ACRT, Sambel Diallo du CRA et honorable Alassana Abba du FACO.
« Si l’armée tarde à agir nous ne pouvons plus attendre. Nos jeunes volontaires en formation présentement à Mopti prendrons l’assaut dans un bref délais dans nos régions occupées », met en garde Harouna Touré conférencier principal président du Ganda Koy.
Ces jeunes sont issues de Ganda Koy, Ganda Iso, front pour la libération du nord (FLN), alliance de la communauté de la région de Tombouctou (ACRT), cercle de réflexion d’action (CRA), force armée contre l’occupation (FACO) tous regroupés au sein des forces patriotiques de résistances (FPR).
Ces forces ont été créées en réponse à l’état d’abandon des populations de la partie occupée du Mali et pour mettre fin à l’oppression exercée par le MNLA et les autres groupes armés sur toutes les communautés. Décider à libérer leur territoire au détriment d’une armée malienne qui a fuit, ces jeunes volontaires s’entrainent 5 heures par jour dans les conditions difficiles.
Les militaires ont peur !
Les forces patriotiques de résistance mettent le gouvernement en garde pour toute négociation. « Nous mettons en garde les autorités politiques de la transition qui parlent déjà de négociation avant de faire la guerre. Nous leurs disons solennellement que cette guerre sera terminée par une victoire, car l’histoire des nations a démontré que toute négociation en cours de guerre engendrerait tôt ou tard une autre guerre.
Le Mali en a fait l’amère et sanglante expérience depuis 1990 » a déclaré Harouna Touré. C’est pourquoi on pouvait lire sur une banderole « pas de négociation, une guerre est commencée, il faut une victoire ou encore appel aux armes, citoyens du Mali l’heure de la libération a sonné ».
Les jeunes de FPR sont déterminés à libérer le nord sans l’armée. Selon notre envoyé spécial à Sévaré, la voie serait libre pour les jeunes volontaires qui suivaient une formation militaire accélérée. Des sources concordantes, on apprend que les moyens de l’armée sont suffisants pour aller à l’assaut mais les militaires ont peur de s’engager dans la guerre.
A signaler que tous les mouvements sous la dénomination de Forces Patriotiques de Résistance ont signé un manifeste de la coordination des forces patriotiques de résistance.
