Trois nulle deux cents étudiants. C'est le nombre des étudiants dont les noms ont été enlevés de la liste d'admission des résultats définitifs de l'université des sciences juridiques et politiques par le rectorat (USJPB). Le comité AEEM de ladite université a fait part de cette situation à lu faveur d'une conférence de presse tenue hier, lundi 3 février au cours de laquelle les syndicalistes ont évoqué les difficultés auxquelles les étudiants sont confrontés depuis bientôt deux années
Il s'agissait pour les res1pensables du comité AEEM de l'USJPB à travers cette rencontre avec les hommes de médias, d'informer l'opinion nationale et internationale sur la manière dont les décideurs de leur faculté se comportent vis-à-vis des étudiants. Ces derniers sont confrontés à des problèmes d'exclusion et d'enlèvement de noms sur la liste des résultats définitifs. Partant de là, ils souhaitent interpeller les plus hautes autorités à prendre des dispositions ou mesures idoines. Ce renvoi s'est effectué sur la base du système d'Artémise en d'autres termes, ces étudiants se sont vus renvoyés parce que tout simplement leurs noms n'ont pas été reconnus
par le fichier. L'Artémise, faut-il le rappeler, est un fichier numérique qui répertorie les noms de tous les étudiants de la faculté. " Nous avons été surpris de voir exclure môme des bacheliers de 2012 qui sont inscrits pour la première fois en 2012-2013 et qui ne sont pas en épuisement de scolarité " a déclaré le secrétaire à l'information du comité AEEM, Oumar Traoré.
Dans ie lot des exclus, figurent des étudiants qui ont été régulièrement inscrits, évalués et qui de surcroit avaient été proclamés admis sur la décision du 29 .octobre dernier. " Ces pauvres étudiants ignorent les raisons pour lesquelles ils ont été exclus et ils courent le risque d'être jetés de la rue" a-t-il ajouté. Selon le secrétaire général du comité AEEM, Sidiki Haïdara alias général Cherif, la résolution de ce problème est nécessaire pour une rentrée académique paisible. " Tant que les décideurs ne parviennent pas à trouver une réponse adéquate à ce problème, la rentrée ne sera pas effective a-t-il affirmé. " Nous avons pour la plupart terminé avec notre cursus académique. Mais, en tant que syndicalistes, nous ne sommes pas prêts à rester les bras croisés en voyant, plus de 3 000 étudiants exclus a ajouté le secrétaire général.
Les responsables syndicaux de l'USJPB ont par ailleurs saisi l'occasion pour évoquer la question du délai que fixe l'administration scolaire de la faculté pour les inscriptions. Selon eux, ce délai imparti qui ne propose que 25 jours est trop court eu égard à l'importance de l'effectif de l'université qui se chiffre à plus de 30 000 étudiants. Rappelons que l'inscription à la faculté des sciences juridiques et politiques devait commencer en principe hier, lundi 3 février. Elle n'a pu malheureusement démarrer en raison d'une assemblée générale tenue par le comité AEEM qui menace d'empêcher la reprise des cours, tant que satisfaction n'est pas donnée à leurs doléances.