La récente mission du Conseil de sécurité de l’ONU sur place au Mali va-t-elle permettre d’enclencher le processus de négociation entre le pouvoir de Bamako et les groupes rebelles du Nord ? Un processus qui traîne des pieds depuis plusieurs mois. La question est encore en suspens…
« Il y a un malaise entre le Mali et la communauté internationale qui découle de l’impasse dans les négociations avec les groupes armés », reconnait L’Indicateur du Renouveau à Bamako. « Si le MNLA a été contraint de surseoir à sa revendication d’autonomie, voire d’indépendance, il s’accroche à un statut particulier pour les régions du Nord, constate le journal. Il est aussi en désaccord avec le gouvernement sur le lieu des discussions, les interlocuteurs légitimes ou encore le désarmement des groupes. C’est pourquoi, explique L’Indicateur, attendues en novembre dernier, les négociations n’ont toujours pas commencé. Et nos autorités sont accusées de trop traîner les pieds. Une accusation face à laquelle IBK veut rester inflexible, relève le périodique malien, quand on sait qu’il est désormais pris entre deux feux : d’un côté la pression internationale et de l’autre celle des populations pour qui le chef de l’Etat joue présentement le succès ou l’échec de son mandat. »... suite de l'article sur RFI