Pour les diplomates onusiens, il est impératif de lancer les discussions entre le gouvernement et les groupes armés dans les plus brefs délais et avec un calendrier précis. Ils jugent que « ce cadre politique est nécessaire pour consolider les acquis sécuritaires ; pour stimuler le processus de cantonnement et aboutir à un véritable processus de DDR ». Ce qui sous-entend que les préalables posés par IBK ont été méprisés.
Mais, le gouvernement refuse de se coucher, car dans sa feuille de route pour la relance des négociations, il remet sur la table le préalable d’un désarmement des bandits armés. Par conséquent, on va tout droit vers un bras de fer dans lequel IBK peut compter sur le soutien de tous les Maliens. Toutefois, lui comme nous ne pouvons que concéder le fait que les présidents se succèdent, mais la gestion des rebellions au nord sera traitée de la même sorte à cause du diktat de la communauté internationale.
DAK