Loin d’être le prisonnier le plus célèbre de son époque, le Capitaine-Général Amadou Haya SANOGO , l’ex Putschiste, arrêté puis incarcéré le 27 novembre 2013, est aujourd’hui un véritable prisonnier de luxe.
Clamant toujours son innocence depuis son inculpation dans l’affaire dite « d’exécution de 21 bérets rouges de l’armée malienne», le vaillant officier des eaux troubles a aujourd’hui le moral au point.
De sources haut placées, il nous revient que depuis son inculpation fin novembre 2013, la bagatelle de 20 000F.CFA est dépensée chaque jour pour l’achat du thé et «accessoires». La question qui brûle les lèvres est de savoir d’où vient ce fonds ? Même si jusque-là Amadou Haya est un présumé coupable, les faits qui lui sont reprochés sont avérés. En fait foi, le Rapport de human rights watch. Puisqu’il clame toujours son innocence, reste à savoir s’il sera relaxé. Du moins, il se sent mieux servi et mieux sécurisé à son lieu de détention actuel qu’à son domicile. Si ce n’est une inculpation de façade, c’est un Baiser de Judas. Pauvre Mali !
Atrocité commises sur des militaires désarmés à Aguelhoc : L’implication d’IBK attendue
Le 24 janvier 2012-24 janvier 2014. Il y’a de cela deux ans que plus d’une centaine de militaires maliens ont été arrêtés, ligotés les mains au dos et froidement abattus, d’autres sommairement exécutés à Aguelhoc, une localité situé à une centaine de kilomètre de Kidal. L’ancien régime d’Amadou Toumani Touré avait mis une commission spéciale d’enquête en place. Après avoir effectué une visite sur le terrain, la commission a rendu son rapport au président d’ATT le 21 février 2012. Dans son rapport, la commission déclare obtenir des preuves recueillis auprès des rescapés militaires et civiles qui prouvent que les militaires ont été froidement exécutés. Depuis là rien n’a été filtré sur l’évolution de l’enquête. Le Président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta prendra-t-il le dossier en main ?