Avec 160 formations politiques depuis l’avènement de la démocratie pluraliste en 1991, des partis politiques sont créés uniquement au Mali pour la conquête du pouvoir, sans aucune conscience politique.
Certains d’entre eux sont implantés sur toute l’étendue du territoire national; tandis que d’autres ne sont même pas connus au niveau local. Si la politique est l’art de gouverner la cité en vue d’atteindre le bonheur, dans notre pays, cette définition a pris une autre connotation du fait que certains politiques ne respectent plus la vision des formations politiques auxquelles ils appartiennent. Ne pensent qu’à leur poche, leurs intérêts personnels au détriment de l’intérêt collectif, leurs ambitions sont le plus souvent mises en berne. Ce qui nous amène à déduire qu’au Mali, la vision des formations politiques à conquérir et gérer le pouvoir a cédé la place à la politique du ventre. Chaque leader politique, s’attachant à des postes nominatifs plutôt qu’électifs, ce qui est à l’origine de la transhumance politiques.
« Certains hommes politiques changent de partis comme on change sa chemise. Tous ces partis ne jouent pas pleinement leur rôle car rare sont des formatons politiques qui forment leurs militants de façon continue », regrette un observateur de la scène politique malienne. La formation des militants se tient seulement pendant les années électorales, renchérit notre interlocuteur. Il regrette tout de même qu’après les années électorales, les militants et sympathisants sont laissés à eux- mêmes. Les hommes politiques n’entretenant plus de contact.
Voilà pourquoi le citoyen lambda n’accorde plus de crédit aux hommes politiques car ils sont loin de jouer le rôle véritable qui est le leur , à savoir: la conquête et la gestion du pouvoir, doublées de la formation citoyenne.
Espérons qu’avec ce « Mali Kura », les choses évoluent…Positivement parlant KHAMANRO